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Election en Allemagne / SEM Ingo Herbert (Ambassade d'Allemagne en Côte d’Ivoire) donne le parti sociale-démocrate favori

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En marge des élections fédérales qui ont eu lieu ce dimanche  26 septembre 2021 en Allemagne et qui verront le renouvellement des membres du Bundestag, l'Ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Côte d’Ivoire, Son Excellence Ingo Herbert, s’est exprimé sur les antennes de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI).

Qu’est-ce que ces élections représentent pour les allemands ?
Depuis 2005, ce sont les premières élections où personnes ne sait qui va gagner. La population est impatiente de voir qui va remplacer la chancelière Angela Merkel qui a passé 16 ans au pouvoir. 
En quoi ces élections sont-elles importantes pour l’Allemagne d’abord, pour l’Europe et pour l’Afrique ?  
Comme je l’ai indiqué cela constitue un changement ; changement parce qu’en Allemagne, en Europe dans le monde entier, on est habitué à des façons de faire de la chancelière Merkel. On n’a pas un parti majoritaire et on a toujours des coalitions de plusieurs partis, il y a plusieurs schémas. Selon les sondages seulement un tiers de la population est indécis sur pour qui ils vont voter. 
Expliquez-nous votre système électoral. Il semble complexe ?
Oui c’est compliqué mais c’est quand même une combinaison entre les élections à suffrage majoritaire et les élections à suffrage proportionnels. Ça veut dire que la moitié des sièges au parlement sont occupés par des candidats directs et l’autre moitié par des candidats de liste de parti. 
Angela Merkel décide de ne pas se présenter après quatre mandats donc 16 années au pouvoir. Qu’est-ce que vous pouvez dire, alors vous les occidentaux êtes toujours les premiers à critiquer les africains ?
Oui mais ce n’est pas le même chose. Il y a la démocratie et le parlementaire de plusieurs pays en Europe. Dans notre cas, la chancelière est élue par le parlement. On a besoin d’une majorité et si on a la majorité on peut continuer. Mais en même temps le chef du gouvernement est aussi responsable du parlement. 
Qu’avait-elle de si particulier Angela Merkel ? 
C’est le style d’Angela Merkel, elle a un certain pragmatisme qu’on a apprécié. Que ce soit en Allemagne et même dans le monde entier, on a bien apprécié Angela Merkel. C’est quelqu’un qui a cherché le dialogue et elle était un modèle pour les femmes du monde entier. Un chef d’Etat m’a dit une fois : vous savez pourquoi on apprécie la chancelière Angela Merkel, c’est parce qu’elle écoute elle veut vraiment comprendre. 
80% des allemands pensent qu’elle a bien travailler. Qu’en est-il de sa politique migratoire de 2015-2016 où elle a été beaucoup critiquée ?
Là, j’aimerais citer la chancelière elle-même qui a dit en 2015 en plein crise migratoire, pour résumer : ‘’je le dis franchement si nous devons commencer maintenant à nous excusez pour notre humanité, notre compassion en période de crise ça ne sera plus mon pays’’. A titre personnel je n’ai rien à ajouter je suis parfaitement d’accord. 
Quel peut être l’avenir d’Angela Merkel aujourd’hui ?
Elle l’a dit dans une interview : « Je vais d’abord dormir puis après voir ». 
Est-ce que Angela Merkel a préparé un dauphin ?
Non ! Elle a décidé de laisser cette décision au parti. Il y a un processus dans le parti chrétien démocrate pour choisir le successeur.
Qui sont les candidats et qui est le favori ? 
Bon c’est selon le sondage. Si on a eu une bonne campagne il y aura du changement. Selon les derniers sondages c’était le candidat du parti sociale-démocrate. On va voir ce soir qui sera le successeur. 

Retranscrit par Joël DALLY

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