Cette année 2024, dans un message, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a dénoncé le bilan croissant des violences envers les journalistes. Ci-après l’intégralité de son message.
« La Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes est l’occasion de réaffirmer notre engagement en faveur de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes dans le monde entier.
La liberté de la presse est une condition indispensable des droits humains, de la démocratie et de l’état de droit. Pourtant, dans le monde entier, des journalistes sont empêchés de faire leur travail ; ils sont souvent la cible de menaces ou de violences et risquent même la mort dans la mission qui est la leur de faire éclater la vérité et de mettre les puissants devant leurs responsabilités.
Ces dernières années, le nombre de morts a atteint un niveau alarmant dans les zones de conflit – en particulier à Gaza, où le nombre de journalistes et professionnels des médias tués dépasse tout autre conflit depuis des décennies.
Dans le monde, on estime que 9 meurtres de journalistes sur 10 restent impunis. L’impunité engendre de nouvelles violences. Cela doit changer.
Le Pacte pour l’avenir adopté le mois dernier appelle au respect et à la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé qui travaillent dans des situations de conflit armé.
Je demande aux gouvernements de concrétiser ces engagements en prenant sans délai des mesures pour protéger les journalistes, enquêter sur les crimes qui les visent et en poursuivre les auteurs – partout dans le monde.
Ensemble, mettons fin au cycle de la violence, défendons la liberté d’expression et veillons à ce que les journalistes puissent mener à bien leur mission essentielle en toute sécurité et sans crainte – partout dans le monde », António Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Joël DALLY