Le procès du fils du président américain Joe Biden, est rentré, mardi dans le vif du sujet avec l’ouverture des débats au tribunal fédéral de Wilmington, dans le Delaware.
A cinq mois du scrutin où son père espère décrocher un second mandat et quelques jours seulement après la condamnation de Donald Trump, un autre dossier aussi important est sur la table du tribunal de Wilmington.
Hunter Biden est accusé d’avoir menti en remplissant des formulaires pour l’acquisition d’une arme à feu en 2018, dans lesquels il niait l’addiction à la drogue qu’il a reconnue par la suite.
Le jury devra se prononcer sur deux chefs d’accusation portant sur des mensonges présumés dans les documents nécessaires à l’achat d’un revolver en 2018, et un troisième sur la possession illégale de cette arme.
“En tant que président, je ne vais pas commenter une procédure fédérale en cours, mais en tant que père, j’ai un amour infini pour mon fils, j’ai confiance en lui, et je respecte sa force”, a déclaré Joe Biden dans un communiqué.
En cas de condamnation, Hunter Biden encourt jusqu’à 25 ans de prison, mais en pratique de telles poursuites aboutissent rarement à elles seules à de la prison ferme.
Avocat puis homme d’affaires, il s’est reconverti dans la peinture après s’être sorti d’addictions à la drogue et à l’alcool.
Hunter Biden, 54 ans, qui s’est sorti d’années d’addictions à la drogue et à l’alcool, est l’une des cibles privilégiées des adversaires républicains de son père, à commencer par Donald.
Joël DALLY