3 000 participants, venus de tout le pays, ont jusqu'à vendredi 10 mai pour finaliser leurs propositions. Mais le format de l'exercice en limite, de fait, la portée. Les rebelles du Nord qui avaient signé l'accord de 2015, sont exclus des échanges, au même titre que les jihadistes du Jnim, lié à al-Qaïda ou de l'État islamique. Les partis politiques maliens dont les activités ont été suspendues le mois dernier, boycottent, dans leur quasi-totalité, le dialogue.
Enfin, alors que le sujet n'a rien à voir avec les objectifs officiels, la prolongation de la transition fait largement partie des recommandations formulées lors des précédentes étapes, communale et régionale. Beaucoup y voient d'ailleurs le véritable objectif inavoué du dialogue.
On le saura à l'issue de cette ultime phase nationale, vendredi après-midi, lorsque le comité de pilotage présentera la synthèse des recommandations retenues et qui devront être mises en œuvre.
Bema Bakayoko avec RFI.fr