Lors d'une sortie nocturne le 24 février, des membres de la coalition, dont des partisans de l’imam Mahmoud Dicko, ont diffusé des images symboliques. Éclairés par quelques bougies dans la capitale malienne plongée dans l'obscurité en raison d'une crise énergétique sans précédent, un porte-parole a lu une déclaration dénonçant la confiscation du pouvoir par les militaires. La coalition déplore une série de crises internes et une atteinte aux libertés individuelles et publiques.
Cette date du 24 février marquait initialement le premier tour de l'élection présidentielle, soulignent les membres de la coalition, qui exigent le départ des militaires. Ils appellent solennellement à une transition civile comme seule alternative pour sauver le Mali.
En vue de rétablir l'ordre constitutionnel, la nouvelle coalition politique a annoncé des manifestations pacifiques à travers le pays.
Olivier Yeo avec Rfi