Plusieurs ONG œuvrent au Mali dans les domaines de la santé, de l'alimentation ou de l'éducation. Au sein de la population, la nouvelle est plutôt bien accueillie.
« Au contraire, c'est nous qui aidons la France, elle n'est d'aucune aide ici. Je me demande dans quel secteur la France aide le Mali. Pas seulement avec les ONG, qu'elles ne remettent plus les pieds ici. Nous sommes autonomes ! » a scandé un riverain.
L’Elysée a décidé de suspendre définitivement son aide pour protester contre le rapprochement entre Bamako et Moscou. 60 % de ce soutien avait été suspendu en février dernier après les querelles diplomatiques entre les deux pays. De son côté, la junte dirigée par Assimi Goïta revendique le droit de collaborer avec tous « les partenariats respectueux de sa souveraineté ».
« Il faut se débarrasser de l'idée de dépendance. Le Malien est devenu hybride, c'est là tout le problème. Nous pouvons effectivement nous passer des financements français. Au contraire, toutes les matières premières viennent de chez nous, puis on transforme ces produits chez eux et on revient ensuite pour nous aider. Si on arrive à tenir, ce sera à la France de venir demander de l'aide », a martelé un cadre de l’administration malienne.
Bema Bakayoko avec africanews.com