L’inhumation de l’élève en classe de 3ème, Lucraine Tohé, a viré au drame causant une perte en vie humaine, des blessés et des dégâts matériels importants. Selon les informations en notre possession, au centre de cette bagarre mortelle, la mort d'une jeune fille frappée à mort par son amant allogène il y a un mois environ. « Il y a quelques semaines, Une jeune fille a été retrouvée morte dans le puits d’un hôtel appartenant à son père à Bediala. Après ce crime crapuleux, des arrestations ont eu lieu, notamment le copain de la fille et le gérant de l’hôtel… », rapporte notre interlocuteur sous couvert de l’anonymat.
Le refus opposé créé l’émeute
« Ce samedi 7 décembre, jour de l’inhumation, une altercation a éclaté entre des jeunes proches des présumés auteurs et d’autres jeunes proches de la victime. Les proches de la victime auraient demandé la fermeture de l’atelier où travaille le présumé auteur au moment où le corps prenait la route du cimetière. Face au refus opposé par ceux qui étaient dans l’atelier certains jeunes auraient saccagé l’atelier. Les jeunes proches du présumé auteur auraient en retour utilisé des fusils et autres armes blanches pour riposter. Ainsi le père de la jeune fille décédée, Toé Bi Zah Robert, a été battu à sang par des proches du présumé auteur alors qu’il revenait du cimetière, sa moto et son hôtel ont été détruits », poursuit notre source.
La fille d’un élu local tuée
On note également le décès de la fille d’un élu local, Émilie Kouamé Lou, puis plusieurs blessés graves par balles. Les blessés et le père de la fille décédée sont actuellement à centre hospitalier régional de Daloa… »
Selon plusieurs témoignages, l’auteur du tir fatal serait un chasseur traditionnel local, connu sous le nom de dozo.
Face à la gravité des affrontements, les forces de l’ordre ont été dépêchées sur place pour ramener le calme. Un détachement de la gendarmerie nationale a pris position dans la localité afin de contenir les violences et empêcher de nouvelles représailles. Si la situation semble sous contrôle, un calme précaire continue de régner, alimenté par des tensions latentes.
Pour l’heure, c'est un calme précaire qui règne avec la présence du secrétaire général 1 de la préfecture de Daloa, Emmanuel Gbéï Képo et des forces de l'ordre venues de Daloa pour entamer des médiations. Une réunion d’urgence avec les chefs de village, les leaders communautaires et les présidents des associations de jeunes a été convoquée.
Joël DALLYL’inhumation de l’élève en classe de 3ème, Lucraine Tohé, a viré au drame causant une perte en vie humaine, des blessés et des dégâts matériels importants. Selon les informations en notre possession, au centre de cette bagarre mortelle, la mort d'une jeune fille frappée à mort par son amant allogène il y a un mois environ. « Il y a quelques semaines, Une jeune fille a été retrouvée morte dans le puits d’un hôtel appartenant à son père à Bediala. Après ce crime crapuleux, des arrestations ont eu lieu, notamment le copain de la fille et le gérant de l’hôtel… », rapporte notre interlocuteur sous couvert de l’anonymat.
Le refus opposé créé l’émeute
« Ce samedi 7 décembre, jour de l’inhumation, une altercation a éclaté entre des jeunes proches des présumés auteurs et d’autres jeunes proches de la victime. Les proches de la victime auraient demandé la fermeture de l’atelier où travaille le présumé auteur au moment où le corps prenait la route du cimetière. Face au refus opposé par ceux qui étaient dans l’atelier certains jeunes auraient saccagé l’atelier. Les jeunes proches du présumé auteur auraient en retour utilisé des fusils et autres armes blanches pour riposter. Ainsi le père de la jeune fille décédée, Toé Bi Zah Robert, a été battu à sang par des proches du présumé auteur alors qu’il revenait du cimetière, sa moto et son hôtel ont été détruits », poursuit notre source.
La fille d’un élu local tuée
On note également le décès de la fille d’un élu local, Émilie Kouamé Lou, puis plusieurs blessés graves par balles. Les blessés et le père de la fille décédée sont actuellement à centre hospitalier régional de Daloa… »
Selon plusieurs témoignages, l’auteur du tir fatal serait un chasseur traditionnel local, connu sous le nom de dozo.
Face à la gravité des affrontements, les forces de l’ordre ont été dépêchées sur place pour ramener le calme. Un détachement de la gendarmerie nationale a pris position dans la localité afin de contenir les violences et empêcher de nouvelles représailles. Si la situation semble sous contrôle, un calme précaire continue de régner, alimenté par des tensions latentes.
Pour l’heure, c'est un calme précaire qui règne avec la présence du secrétaire général 1 de la préfecture de Daloa, Emmanuel Gbéï Képo et des forces de l'ordre venues de Daloa pour entamer des médiations. Une réunion d’urgence avec les chefs de village, les leaders communautaires et les présidents des associations de jeunes a ét é convoquée.
Joël DALLY