Sur les lieux, les autorités ont découvert D. , âgé de 31 ans, de nationalité ivoirienne, sans emploi et résidant à la Palmeraie à Bingerville, dans un état de confusion, immergé dans une mare de sang, avec les parties génitales mutilées. Selon les premières déclarations de Djokré Vigile Steven, il aurait été agressé par des individus inconnus dans le quartier de la Palmeraie à Bingerville. Cependant, après des vérifications ultérieures, ces propos ont rapidement été réfutés.
En effet, lors des investigations menées auprès de sa mère biologique, Madame D. née F. N. O. S, commerçante de nationalité ivoirienne, résidant également à la Palmeraie à Bingerville, il a été révélé que son fils souffrait de dépression et était enregistré dans les archives de l'hôpital psychiatrique de Bingerville. Il était d'ailleurs prévu qu'il y retourne dans les prochains jours.
Dans une révélation surprenante, sa mère a expliqué que son fils l'avait contactée par téléphone aux environs de 9 heures ce jour-là pour l'informer de ses intentions de s'automutiler. C'est alors dans un état de panique qu'elle a été à nouveau contactée par D S. , qui lui a annoncé qu'il venait de passer à l'acte. Cette version des faits a été corroborée par les enregistrements de la vidéosurveillance, où l'on peut clairement observer l'individu s'infliger des blessures.
Suite à cet événement tragique, la victime a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers de Bingerville, dirigés par l'adjudant Ouattara du Commissariat de Bingerville, et évacué vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville pour recevoir les soins nécessaires à sa condition.
Les enquêtes se poursuivent pour établir les circonstances exactes de cet événement et pour offrir à D. V. S le soutien nécessaire à sa guérison mentale et physique.
Olivier Yeo