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ALASSANE OUATTARA : UNE VIE SINGULIÈRE

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C’est assurément l’œuvre la plus achevée de toutes les productions biographiques sur le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara. Lorsqu’il publiait en 2008, son livre « Alassane Ouattara, une vie singulière », le ministre Cissé Ibrahim Bacongo apparaissait déjà comme le Prométhée des biographes, d’abord de l’opposant politique, président du Rassemblement des républicains (RDR), ensuite du président de la République et aujourd’hui, du président du RHDP. Treize années après sa publication, l’œuvre éponyme du Dr Cissé Ibrahim Bacongo est l’illustration parfaite de la singularité du parcours du président Alassane Ouattara, de l’opposition à l’exercice du pouvoir. Sa force intérieure, sa résilience face aux vicissitudes de la vie et sa capacité de dépassement constituent des ressources humaines rares qui achèvent de convaincre que la vie de l’homme est véritablement singulière. En ce 31 octobre 2021 qui marque l’an 1 de son élection à la présidence de la République dans le cadre de la troisième République, l’on peut affirmer, avec beaucoup de recul, qu’il fallait s’appeler Alassane Ouattara pour tenir jusqu’à ce jour. Après avoir pris la décision de se retirer de l’arène politique en confiant la Côte d’Ivoire à son compagnon le plus loyal, le plus fidèle, le plus compétent et le mieux préparé, Alassane Ouattara a été confronté au coup du destin avec le décès brusque d’Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet 2020, à seulement deux mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Dévasté dans l’âme, mais digne dans les faits, il décide de revenir sur sa décision, en se portant candidat pour sauver son pays d’un chaos évident. En face, il est confronté à une opposition qui, en manque d’offre politique et à défaut de pouvoir affronter Ouattara dans les urnes, s’engage sur le chemin de la déstabilisation avec des réseaux en interne, dans l’armée et à l’international. Sur le chemin, il perd son ministre de l’Intérieur. Celui-là même qui est chargé de ramener l’opposition à la raison dans le cadre du dialogue politique. Dans la foulée, son ancien allié Henri Konan Bédié à qui il a pourtant tout donné, tente l’isolement politique en se retirant du RHDP quelques mois plus tôt. Ce dernier est suivi en cela, par Albert Mabri Toikeusse pour qui la page Ouattara était en train d’être tournée. Et comme si cela ne suffisait pas, il est lâché dans cette fournaise politique par deux collaborateurs de plus de 30 années de complicité : Daniel Kablan Duncan et Marcel Amon Tanoh. Sans jamais paniquer et plier l’échine, le chef de l’État parviendra à résister à toute cette bourrasque et à faire échec à la désobéissance civile.

En ce 31 octobre 2021 qui marque l’an 1 de son élection à la présidence de la République dans le cadre de la troisième République, l’on peut affirmer, avec beaucoup de recul, qu’il fallait s’appeler Alassane Ouattara pour tenir jusqu’à ce jour.

 

 La présidentielle se déroule dans des conditions très difficiles. Ayant échoué sur toute la ligne, l’opposition s’engage dans un projet insurrectionnel avec le Conseil national de transition. Ici encore, il fallait s’appeler Alassane Ouattara pour faire échec à une telle opération, tant elle était préparée. Ayant réussi à maintenir l’équilibre du navire Ivoire et en bon disciple de Félix Houphouët-Boigny, le président ouvre à nouveau, le dialogue politique à ceux qui ont voulu le renverser hier. Ceci a permis de ramener les uns et les autres à la raison. Ainsi, le 6 mars 2021, la Côte d’Ivoire organise, sous la férule d’Alassane Ouattara, ses élections les plus inclusives depuis plus de 20 ans. Dans le même laps de temps, son prédécesseur qui avait refusé de reconnaître sa victoire en 2010 et a voulu l’étouffer sous un sinistre blocus au Golf Hôtel, est acquitté à la CPI et revient au pays. Ouattara fait encore preuve de dépassement de soi, le reçoit, le rétablit dans ses droits d’ancien chef d’État et accepte d’absoudre dans le cadre d’une mesure d’amnistie, tous ceux qui ont refusé de reconnaître sa victoire et ont voulu le renverser. Une année après le 31 octobre 2020, ceux qui ont voulu humilier Alassane Ouattara, le faire asseoir à terre et lui donner des conseils ont fini par se rendre compte que l’homme a une vie singulière. Au finish, la tempête annoncée pour le 31 octobre 2020 n’a pas eu lieu. Une année après, la Côte d’Ivoire a repris sa marche prodigieuse vers le développement. Le père du second miracle ivoirien est encore à la manœuvre et la Côte d’Ivoire est au travail. 

 

Kra Bernard

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