
Cette déclaration a été faite lors de son intervention à "Tout Savoir Sur (TSS)", une tribune hebdomadaire d’échange et d’information organisée par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), sur le thème : "Régulation du transport intérieur en Côte d'Ivoire".
Une ambition consacrée par la Loti
L'engagement du gouvernement en faveur de la modernisation du transport intérieur repose sur la Loi d’Orientation du Transport Intérieur (LOTI), adoptée le 16 décembre 2014. Cette loi vise à assurer une gouvernance efficace du secteur à travers une restructuration institutionnelle.
Parmi les mesures phares issues de cette loi figure la création de l'Autorité de Régulation du Transport Intérieur (ARTI), chargée de veiller à une régulation efficace du transport routier et fluvio-lagunaire. Son rôle est d’assurer une concurrence saine et de protéger les intérêts des usagers tout en favorisant un développement harmonieux du secteur.
Régulation au service du développement
Selon Oumar Sacko, la régulation du transport intérieur repose sur plusieurs axes majeurs :
L'élaboration et l'application stricte des réglementations en matière de transport.
La surveillance du respect des normes par les acteurs publics et privés.
La promotion de la collaboration entre les différents acteurs du secteur.
Il a expliqué que l'objectif principal de cette régulation est de résoudre les conflits qui entravent la modernisation et le bon fonctionnement du transport en Côte d'Ivoire.
Les sources de conflits identifiées
Les tensions entre l’État, les opérateurs et les usagers du transport peuvent provenir de différents facteurs, notamment :
La mise en application des réglementations et normes en vigueur.
La fixation des coûts et des tarifs des services de transport.
L'entretien et le développement des infrastructures.
La sécurité des passagers et les conditions de travail des conducteurs.
La lutte contre la corruption et les pratiques commerciales illicites.
Des moyens d'action renforcés
Pour garantir l'efficacité de cette régulation, l'ARTI dispose de plusieurs pouvoirs :
Consultatif, pour donner des avis et recommandations.
D'injonction, pour imposer des directives aux acteurs du secteur.
De sanction, pour punir les infractions aux règles établies.
Le gouvernement ivoirien, par cette dynamique de transformation, ambitionne de faire du secteur des transports un levier majeur de développement économique, en assurant aux usagers un service fiable, sécurisé et accessible.
Avec cette restructuration et la volonté affirmée des autorités, la Côte d'Ivoire s'engage résolument sur la voie d'un transport intérieur modernisé et adapté aux enjeux actuels et futurs.
Olivier Yeo