Lors de la conférence de lancement, Yamoussa Coulibaly a indiqué que « la solution au problème de déficit de logements en Côte d'Ivoire est de produire des maisons de qualité en masse mais avec des financements qui puissent permettre aux ivoiriens d'avoir des logements décents à moindre coût. Pour cela, il faut des financements adaptés. Et c'est ce que nous allons rechercher pour le bonheur des ivoiriens ».
Aux dire de M. Coulibaly, l’organisation du SIMMOFI est un nouveau signe de la détermination des promoteurs immobiliers à œuvrer pour la résilience de leur secteur d’activité. “ Nous sommes vraiment engagés et le ministre Bruno Koné, notre ministre de tutelle, nous soutient dans cette démarche qui met les projecteurs sur le foncier et l'immobilier ivoirien au-delà de nos frontières », a-t-il déclaré.
S'exprimant à cette occasion, Célestin Koala, le Directeur général du Logement et du Cadre de vie qui représentait le ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, a félicité les promoteurs de l'événement. « Votre action est salutaire parce qu'elle est positive pour le gouvernement. Je remercie Siriki Sangaré pour cette initiative qui va se tenir au Canada », s'est-il réjoui.
Pour sa part, Siriki Sangaré, le président de la CNPC-CI a relevé que ce salon « est une occasion unique de rassembler les acteurs clés du secteur. Notamment, les promoteurs immobiliers, les institutions financières, les investisseurs et les innovateurs. Ensemble, nous pourrons explorer de nouvelles opportunités, forger des partenariats solides et élaborer des solutions innovantes pour répondre aux défis actuels », a-t-il fait savoir.
Quant à Yoro Daniel, le Secrétaire à l'Organisation de la CNPC-CI et Commissaire général du salon, il s’est appesanti sur la nécessité de s’inspirer des autres pays pour juguler les problèmes de logement en Côte d’Ivoire. “ Nous avons un déficit de 600 mille logements. La méthode traditionnelle que nous utilisons permet de construire 3000 logements par an. Nous devons changer de mentalité et aller vers les nouvelles technologies pour produire des maisons plus rapidement afin de combler ce déficit », a-t-il expliqué avant d’inter tous les acteurs du secteur de l’immobilier à participer au SIMMOFI.
EF
