Invité par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Sangafowa-Coulibaly a affirmé que le Code révisé permettra de concilier les grands permis avec les autorisations artisanales d’exploitation minière. Le nouveau code mettra également l’accent sur la transformation locale des minerais et organisera une exploitation transparente des ressources, garantissant une répartition équitable des profits entre les parties prenantes.
« Il est prévu de mettre en place un comptoir national d’achat d’or et d’installer une unité d’affinage d’or. Ces mesures devraient permettre de réduire significativement l’orpaillage illégal », a assuré le ministre, en présence de son collègue de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Le ministre a également souligné que la révision du Code minier et les réformes en cours permettront d’accroître la part de l’État dans les revenus miniers et d’impliquer davantage les investisseurs nationaux dans l’exploitation minière.
Entre 2012 et 2023, le nombre de permis de recherche en Côte d’Ivoire est passé de 120 à 189, tandis que les permis d’exploitation et les projets d’exploitation en cours sont passés de 9 à 28. Les productions annuelles d’or, de manganèse et de nickel ont fortement augmenté, et l’exploitation minière artisanale et à petite échelle connaît également un essor considérable.
Les investissements annuels privés ont été multipliés par six entre 2012 et 2023, atteignant 386 milliards de FCFA en 2023. Les recettes fiscales perçues par l’État se sont élevées à 372 milliards de FCFA en 2023, soit près de 20 fois leur niveau de 2012.
En plus de ces résultats financiers, l’activité minière a généré de nombreux emplois et des investissements dans les infrastructures socioéconomiques de base, bénéficiant ainsi aux populations riveraines des mines et au-delà.
Olivier YEO avec AIP
