À la rencontre des producteurs agricoles de La Mé et de l’Indenié – Djuablin, où il a offert plusieurs kits agricoles, le ministre d’État a passé le message du gouvernement sous la houlette du Premier ministre Robert Beugré Mambé.
À cet effet, M. Adjoumani a rassuré les populations que ces efforts supplémentaires du gouvernement, à l’endroit des producteurs agricoles, notamment les jeunes et les femmes, a pour objectif de garantir à la Côte d’Ivoire, la souveraineté alimentaire.
« Ce projet qui consiste à distribuer des kits agricoles, va être lancé au niveau de la région qui nous accueille et toutes les localités seront servies. Ce projet vise à accroître la production des cultures vivrières, notamment le riz, le manioc et le maïs (…) Le président de la République, Alassane Ouattara, en décidant de créer un ministère et en ayant changé la dénomination pour ajouter la domination productions vivrières, a pour souci d’assurer notre souveraineté alimentaire. Cela passe nécessairement par une production intensive, donc l’objet consiste à produire davantage pour nourrir nos populations qui doivent en avoir à satiété et en disposer à tout moment avec de petits moyens. (…) Chers parents, c’est un effort supplémentaire que le gouvernement de Côte d’Ivoire vous apporte. C’est un signal donné par le gouvernement pour dire que désormais, nous devons nous adonner à une agriculture de subsistance », a-t-il indiqué.
Il a informé que ce sont 170 milliards de F CFA qui sont engagés pour couvrir ce projet, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), qui met à la disposition de l’État de Côte d’Ivoire, près de 99 milliards de F CFA et d’un montant de 70 milliards de FCFA du gouvernement du Japon.
Pour Abengourou, ce sont 2200 producteurs qui se sont inscrits pour une superficie de 240 hectares, soit 1890 tonnes d’engrais huilés de MBK confondus et 90 sacs de semences de riz et de maïs. Le ministre d’État a indiqué qu’il est plus que jamais nécessaire de produire des aliments qui sont destinés à notre propre consommation et a fait remarquer qu’à travers ces actions, le président de la République, Alassane Ouattara, indique la voie à suivre pour atteindre la souveraineté alimentaire.
L’important hommage de Patrick Achi à Ouattara
Avant l’étape d’Abengourou, le ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani et sa délégation, ont marqué une escale à Adzopé, chef-lieu de région de La Mé. Ils ont été accueillis à la place de la nouvelle gare routière, lieu de la cérémonie par les autorités politiques et administratives, notamment le président du Conseil régional et le Maire.
L’ex-Premier ministre, Patrick Achi, s’est dit convaincu que la mise en œuvre du programme de production alimentaire d’urgence en Côte d’Ivoire (2PAU-CI) témoigne encore une fois de plus, l’attachement que le président Alassane Ouattara a pour la Côte d’Ivoire, mais pour la région de La Mé.
« Je tiens à saluer son action soutenue pour un développement intégral et durable, qui a permis de changer complètement le visage de notre pays en quelques années. Après les performances économiques exceptionnelles, qu’il a permis à notre pays d’atteindre à partir de 2011, il est aujourd’hui l’acteur majeur du renforcement de la cohésion sociale, de la paix et de la stabilité, sans lesquelles aucun développement, ni présent, ni futur, ne sont possibles », a-t-il déclaré.
Au nom des populations, le président du Conseil régional de La Mé, Patrick Achi, s’est réjoui de recevoir des intrants de qualité et des fertilisants qui permettront d’accroître la production de manioc, mais, riz et de maraichers. Il a donc pris l’engagement de veiller au bon usage de ces kits agricoles qui permettront à la région de mettre à profit son potentiel agricole.
Le projet, selon le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, va comprendre deux phases : une première, avec les 1600 producteurs inscrits pour la région de La Mé pour 2500 tonnes d’engrais urée et MPK, 42 tonnes de semences de riz et 20 tonnes de semences. Quant à la distribution de manioc, elle se fera plus tard par le soin des services décentralisés du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières et une deuxième phase en juin 2024.
« Je voudrais rassurer nos populations que nous sommes à leurs côtés, à les encadrer et l’encadrement va se faire par l’ANADER et l’ADERIZ… », a-t-il rassuré. Avant de mettre en garde que les semences de riz surtout, n’étaient pas à consommer.
Venance Kokora, envoyé spécial à Adzopé et à Abengourou