Économie

Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou: Un pas important franchi dans la réalisation du projet

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Les autorités burkinabè se sont résolues à entamer leur part dans les travaux de construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. (Photo : DR)
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Le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou va être relancé avec l’entrée en action de la partie burkinabè. En effet, les autorités burkinabè ont décidé de remplir leur part d’engagement pour la finalisation de cet important ouvrage relevant d’une volonté commune entre les deux États.

Dans le cadre du traité d’amitié et de Coopération (TAC) établi entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, il était question de la construction d’une autoroute reliant la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro à la principale capitale burkinabè, Ouagadougou. Côté ivoirien, si les choses se concrétisent avec une grande avancée des travaux, son voisin, le Burkina Faso, est encore à la traine.

L’État ivoirien qui attache un intérêt particulier à ce projet, est en voie de finalisation de sa part de contrat.

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Il a entamé la deuxième phase qui relie Yamoussoukro à la frontière du Burkina Faso, en passant par Tiébissou-Bouaké et Ferkessédougou, longue de 435 km. Celle du Burkina Faso est d’une distance de 601,7 km qui traverse Koudougou-Bobo-Banfora- frontière Côte d’Ivoire.

Selon l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), au 22 juin 2022, la liaison autoroutière Abidjan-frontière Burkina Faso est estimée à 664 km de long, subdivisé en 3 sections, notamment l’axe Abidjan-Tiébissou de 250 Km. Les axes Tiébissou-Bouaké et Bouaké-Ferkessédougou-Frontière Burkina Faso, sont respectivement longs de 95 Km et 330Km. Ce projet d’intégration régionale a pour but d'améliorer les échanges économiques et d'accroître la mobilité des biens et des personnes entre les deux pays.

Le réveil du gouvernement de transition burkinabè

Le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou qui figure au 5e point des accords bilatérales du traité d’amitié et de Coopération établi entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, a été remis au goût du jour par les autorités de transition en place depuis le 30 septembre 2022, sous le capitaine Ibrahim Traoré. Ces jours-ci, le gouvernement burkinabè et l’entreprise China civil engineering construction corporation (CCECC) ont signé, le jeudi 29 juin 2023, à Ouagadougou, un mémorandum d’entente relatif au projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, notamment sa section Ouaga-Bobo. De son côté, l’État burkinabè est en train de mettre les bouchées doubles pour la réalisation de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, notamment sa section Ouaga-Bobo. Dans un communiqué qui a été rendu public, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, a informé sur la signature du mémorandum d’entente devant permettre le démarrage des activités de la construction de ce tronçon de 332, 53 km. Elle a exprimé sa confiance car, ce processus va permettre d’aboutir à la construction effective de cette infrastructure dans sa section Ouaga-Bobo.

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Avant de rappeler que cette signature de ce mémorandum d’entente a été possible grâce à l’Alliance internationale des Brics signée le 16 juin 2023. Pour le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, « cet acte est aussi le démarrage des activités qui font partie des travaux de construction de l’autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro, notamment sa phase Ouaga-Bobo ». Toujours, selon lui, les études étant terminées, ce protocole d’accord va permettre d’avancer dans le dossier.
Il a signifié que dans le cadre de ce projet, le Burkina Faso intervient avec une construction de 15% et les 85% vont être négociés avec la partie chinoise. « C’est elle qui préfinance, mais il y aura un accord pour proposer l’échelonnement du paiement. Nous attendons qu’elle nous présente l’offre. Nous allons analyser sur le fond, la forme et le coût du projet. Si nous tombons d’accord, nous allons signer le démarrage des travaux », a précisé le ministre Sorgho. Le directeur général adjoint de CCECC, Guillaume Zhang, a assuré que la partie chinoise va se mettre au travail afin de soumettre une offre technique et financière dans une période de deux mois.

 

Venance Kokora

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