Économie

Coopération Côte d’Ivoire-Union Européenne: Jane Feehan, cheffe du pôle régional pour l’Afrique de la BEI, présente les priorités pour la Côte d’Ivoire

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Jane Feehan, cheffe du pôle régional pour l’Afrique de la BEI, décline les projets d’investissement prioritaires pour la Côte d’Ivoire. (Photo : DR)
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Jane Feehan, cheffe du pôle régional pour l’Afrique occidentale et centrale de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), a animé une conférence de presse le jeudi 11 mai 2023 au siège de l’Union-Européenne au Plateau. À cette occasion, elle a dégagé les priorités de l’intuition qu’elle dirige pour la Côte d’Ivoire.

Cette conférence avait pour thème : « La Banque Européenne d’Investissement : Impacts et perspectives ». Elle s’inscrit dans le cadre des Journées de l’Europe célébrées le 9 mai dans l’ensemble des États membres de l’Union Européenne et leurs démembrements.

Créée en 1958, la Banque européenne d’investissement est la banque de l’Union Européenne. Ses premières interventions en Afrique ont commencé en 1963, a indiqué la responsable du pôle régional de l’Afrique occidentale et centrale. Le siège régional de la BEI pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, basé à Abidjan, a été ouvert en 2016, a révélé Jane Feehan. Mieux, la Côte d’Ivoire est le premier pays, à l’en croire, où la coopération en Afrique a commencé avec la BEI dont l’objet principal est d’accompagner les priorités de l’UE. Pour l’accompagnement de la Côte d’Ivoire, Jane Feehan a révélé que la BEI va améliorer le portefeuille des secteurs d’intervention. Ainsi, de nouveaux secteurs, au-delà du secteur énergétique, vont bénéficier prioritairement d’une attention soutenue de l’institution financière de l’UE.

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« Il faut savoir que nous avons ici en Côte d’Ivoire, un portefeuille qui fait 300 millions d'euros (199 milliards FCFA), qui couvre plusieurs projets du secteur public et privé. Jusque-là, notre engagement était principalement dans le secteur énergie, l’eau potable et dans le secteur privé pour accompagner les petites entreprises. Dans l’avenir, on espère qu’on va être plus présent dans les secteurs du transport, de la réhabilitation, la gestion de forêts et la biodiversité. Ainsi que dans toutes les priorités que l’Union Européenne a définies ici en Côte d’Ivoire et bien sûr, pour la sous-région. L’aspect que je voulais souligner aujourd’hui, c’est notre rôle et notre projet transfrontalier et nos talents dans le secteur des énergies, le transport, le numérique et la connectivité en Côte d’Ivoire et la sous-région.  Dans les années à venir, vous allez constater plus d’investissements par nous et les autres partenaires de l’équipe Europe vers Global Gateway, c’est l’initiative géopolitique de l’Union Européenne et tous les partenaires, y compris la BEI pour mobiliser plus d’investissements dans des infrastructures concrètes et visibles dans tous ces secteurs en Côte d’Ivoire », a précisé la cheffe du pôle régional de la BEI.

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Elle a annoncé que cette banque va injecter un investissement de 300 milliards d’euros en 2027 à travers le monde, et dont la moitié, soit 150 milliards d’euros (9975 milliards FCFA), sera allouée à l’Afrique. Pour ce qui pourrait être la part de la Côte d’Ivoire dans cette manne financière, la banquière, sans donner de réponses précises, a tout de même indiqué les secteurs prioritaires qui pourront en bénéficier : « Nous avançons projet par projet. Ces 300 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2027, dont la moitié sera destinée à l’Afrique, je ne peux pas vous dire le pourcentage qui sera octroyé à la Côte d’Ivoire. Mais déjà, avec les partenaires européens, nous sommes en train d’identifier les projets clés qui entrent dans cette vision. Mais je peux déjà vous dire que nous nous focalisons beaucoup sur le secteur climat-énergie, l’interconnexion de qualité pour continuer à construire le marché régional, le secteur des transports, parce qu’il y a des besoins d’investissement dans le secteur des transports en Côte d’Ivoire, la santé, l’éducation.  Et certains projets qui sont vraiment transformateurs. Il y a aussi le secteur du numérique », fait-elle savoir.

Ernest Famin

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