Les projeteurs de l’actualité sont tournés vers le Palais de la Culture à Abidjan, Treichville. Et pour cause, se tiennent durant 03 jours, des réflexions à travers des panels, des stands, des concertations autour du thème « Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des pays africains face aux défis économiques mondiaux ». Ces rencontres seront déterminantes pour définir des stratégies pour la transformation structurelle de la chaine de valeurs de l’anacarde en Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire.
À ce propos, le ministre d’État Adjoumani a partagé la vision du président Alassane Ouattara qui a su créer les conditions idoines pour la tenue régulière de ce Salon, parce qu’il a décidé, conformément à ses choix stratégiques pour le développement de la Nation, de faire du secteur agricole en général, et de l’agro-industrie en particulier, l’un des fers de lance de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. « Grâce à la stratégie décidée par le Chef de l’État et mise en musique par ses gouvernements successifs et aujourd’hui, par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, la Côte d’Ivoire est devenue une nation agricole majeure, dans la sous-région, le continent et même au niveau mondial », a-t-il déclaré.
Quant à la transformation des matières agricoles à laquelle aspire notre pays, dont 50% pour l’anacarde à l’horizon 2030, le ministre Adjoumani a exhorté toutes les parties prenantes à s’y impliquer afin de relever ensemble, ce défi et exporter des produits finis, tout en veillant sur leur commercialisation. « En transformant notre anacarde sur place, nous favorisons l’émergence d’une agro-industrie nationale et continentale. Cela se traduit par un accroissement de la valeur ajoutée des filières agricoles. Cela garantit une plus juste rémunération aux producteurs et à l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur. C’est un enjeu absolument majeur ! », a expliqué Adjoumani. Qui a énuméré quelques acquis en termes de richesses économiques et d’emplois, mais aussi en termes d’infrastructures avec la construction d’usines de transformation ou encore de formation de la jeunesse avec le développement de nouveaux métiers plus techniques dans la filière.
Gabriel Mbairobé, ministre de l’Agriculture et du développement rural du Cameroun et président sortant du Conseil international consultatif du cajou (CICC), a salué la présence des 11 pays membres pour le partage d’expériences, mais le succès du SIETTA qui a un grand impact sur les acteurs.
Pour sa part, Dr Adama Coulibaly, directeur général du Conseil Coton-Anacarde, par ailleurs, Commissaire général du SIETTA, a fait remarquer que son organisation a pour objectif de contribuer à l'accroissement du taux de transformation dans les pays producteurs d'anacarde, en créant des conditions d'accessibilité des investisseurs nationaux et internationaux aux équipements et aux technologies de la transformation.
Venance Kokora