Boubacar Diallo, vice-président de la Fédération des coordinations professionnelles des boulangeries et des pâtisseries de Côte d’Ivoire (Fecobp-Ci) et Yafine Koné, vice-président de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans, des boulangers et des pâtissiers de Côte d’Ivoire (Fipabp-Ci) ont fait savoir à la presse qu’il s’agit d’un acte délibéré et déplacé pour troubler la quiétude des ivoiriens et des consommateurs en cette fin d’année.
« C’est une annonce hasardeuse diffusée sur les réseaux sociaux. Elle n’engage que ses acteurs. Nous, Fecobp-Ci et Fipabp-Ci, déclarons qu’il s’agit d’un acte délibéré et déplacé pour troubler la quiétude des ivoiriens et des consommateurs en cette fin d’année 2022. Nous lançons un appel à nos camarades du Haut patronat afin qu’ils se ressaisissent rapidement », a fustigé Boubacar Diallo.
Poursuivant, Boubacar Diallo a fait savoir que depuis 2 ans, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion de PME a mis en place un comité technique dont l’objectif est de travailler à dépoussiérer la filière des brebis galeuses : « Ce comité permet aux patrons artisans, aux boulangers, aux pâtissiers, etc., d’adresser leurs préoccupations au gouvernement ».
Les conférenciers n’ont pas manqué de relever les actions entreprises par le gouvernement suite aux préoccupations soulevées par les acteurs de la faitières. Cela, à travers la prise de plusieurs mesures dont entre autres le blocage du prix de la farine de blé, la négociation d’une fiscalité adaptée au secteur tenant en compte le caractère social du pain, la mise en place depuis le 01 avril 2022 d’une subvention au profil des acteurs. D’où leur refus de s’associer à la mauvaise foi de ceux qui nourrissent le projet d’augmenter la farine de pain : «La Fecobp-Ci et la Fipabcp-Ci ne sauraient accepter de s'associer à une telle désinvolture venant du Haut Patronat ».
Ernest Famin