Le gérant du 1er point se contentait seulement de faire des transactions de l’opérateur MTN car ayant seulement des unités sur son compte MTN. A la question de savoir les raisons de la grève, il renseigne que « ce sont nos fournisseurs qui sont en grève. On ne sait pas pour quoi ». Le 2e relais étant fermé, cap a été mis sur la 3e agence. Ouverte, une longue queue d’attente des clients est rapidement formée. Les agents débordés entre clients et appels aux fournisseurs qui doivent eux, recharger les comptes de leurs détaillants. Là, Beugré Chantal responsable du local renseigne que la majorité des agences sont fermées mais ne se sens pas concernées par la grève.
Les 4e et 5e points ont quant à eux, été fermées ce mardi. Dans le 5e point, les agents ont l’habitude de réclamer le montant de 100F CFA aux clients, en plus des frais de transactions fixés. Kouadio Séraphin, usager dit avoir marché de l’Université de Cocody jusqu’à la Cité des Arts pour enfin trouver un point ouvert. Il a profité pour faire 2 dépôts d’argent ainsi qu’une opération de retrait. Les propriétaires des agences mobiles money s’étaient plains récemment de leurs commissions qu’ils percevaient insignifiants de la part des opérateurs mobiles money. Cette grève est la 2e du genre au cours de cette année 2022. La 1ère a eu lieu dans le mois de juin. Ils ont décidé de réclamer 100F CFA aux usagers qui selon eux, constituaient une pérennisation de leurs activités. « Certaines décisions avaient été arrêtées et le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale nous avait même rassuré que notre dossier avait été transmis au chef du gouvernement. Par la suite, nous avons été contactés par la Primature courant le mois de juin pour nous confirmer que nos revendications et propositions avaient bel et bien été reçues et qu’une séance de travail aurait lieu à ce propos. Malheureusement jusque-là il n’y a pas eu de résultats concrets alors que nous travaillons désormais à perte, car nous n’avons plus de retour sur investissement et ça devient difficile pour nous », s’était plaint Coulibaly Félix, Secrétaire général adjoint du Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire.