La résilience de l’économie ivoirienne continue de séduire les investisseurs étrangers. Depuis 2012, le pays s’est engagé dans une dynamique qui force admiration et respect par l’assainissement du milieu des affaires. En 10 années de gestion du pouvoir, le Président Alassane Ouattara a favorisé un accroissement des investissements locaux, régionaux et internationaux.
En mission à Yamoussoukro samedi 04 juin 2022, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a levé un coin de voile sur la performance économique de la Côte d’Ivoire sous la vision éclairée du président Ouattara.
À l’en croire, sous le leadership du président de la République et l’engagement des Ivoiriens, « un nouveau cycle de miracle et de performance économique et sociale extraordinaire » est en train de s’écrire.
« C’est à partir de 2012, après que le Président Alassane Ouattara a triomphé d’une décennie de crise, que notre pays a commencé, sous son leadership avec l’engagement de 27 millions d’Ivoiriens, un nouveau cycle de miracle et de performance économique et sociale extraordinaire. En 10 ans, notre richesse par habitant a doublé. Le taux de pauvreté a connu sa plus grande baisse depuis plus de 30 ans, le taux d’électrification et de couverture en eau potable ont bondi. Les investissements étrangers ont été multipliés par quatre pour atteindre 10 milliards de dollars (6 115 037 000 000 francs CFA) en 2020 », a déclaré Patrick Achi.
Pour le chef du gouvernement, jamais de l’histoire de la Côte d’Ivoire, un tel bond d’investissements étrangers n’a été réalisé. « Du jamais vu ! », s’est-il exclamé.
« Du jamais vu ! »
L’économie ivoirienne devrait connaître une forte relance, avec une croissance du PIB de 6,2 % en 2021 et de 6,5 % en 2022, portée principalement par les secteurs de l’agriculture, de la construction, des produits pétroliers, des transports et du commerce, de l’investissement et de la consommation. Dans le même temps, l’inflation devrait diminuer à 1,4 % en 2021 avant d’augmenter à 1,6 % en 2022. Sous l’effet de la reprise économique, le déficit budgétaire devrait diminuer à 4,3 % du PIB en 2021, puis à 3,3 % en 2022. La reprise des exportations devrait entraîner une légère réduction du déficit de la balance courante avec un taux de 3,3 % du PIB en 2021 et de 2,9 % en 2022.
Alassane Ouattara, un homme de rigueur
Devant les producteurs de cacao venus des quatre coins de la Côte d’Ivoire pour rendre un hommage et une reconnaissance méritée au Président Alassane Ouattara, une cérémonie au cours de laquelle ont pris part le ministre d’État, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara et le ministre d’État, ministre de l’agriculture et du développement durable, Kobenan Kouassi Adjoumani, le Premier ministre a révélé que le Numéro 1 ivoirien est « un homme d’État rigoureux, éclairé et profondément humain et digne héritier du père fondateur de la Côte d’Ivoire ». Pour M. Achi, ces valeurs fondent le souci principal du président de parvenir à ce que chaque Ivoirien « connaisse une amélioration constante de son niveau de vie. Que ce niveau de vie s’accélère, qu’il ait accès à l’eau, qu’il ait accès à l’électricité, qu’il ait accès aux routes, qu’il ait accès au transport, qu’il ait accès au logement. En un mot, qu’il ait accès à la nourriture, source de tout développement ».
De bonnes nouvelles pour les producteurs de cacao
Malgré la crise de la COVID-19 et la crise en Ukraine, la Côte d’Ivoire n’a pas abdiqué. La filière café-cacao qui représente à elle seule, 40 % des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et 40% de la production mondiale, constitue l’une des sources du développement du pays. C’était l’occasion pour le Premier ministre de saluer les efforts des producteurs de ces matières premières qui permettent à la nation d’atteindre ses objectifs. « Soyez donc remerciés, au nom du Président de la République, chers producteurs pour vos efforts qui ont permis que nous apportions tous à ce pays qui le mérite tant, ce développement », a-t-il insisté.
Revenant sur les efforts consentis par le chef de l’État, il a fait remarquer qu’« il a fallu l’arrivée du Président Alassane Ouattara, pour qu’effectivement, on atteigne le prix de 1000 F CFA le KG lors de la campagne 2020-2021. Mais en plus, avec la traite de café-cacao, le Président a, avec son frère NANA Akufo-ADDO du Ghana, défini une stratégie commune de commercialisation qui fait que 400 dollars sont rajoutés au prix du marché et remis au paysan pour augmenter le prix d’achat. Tous ces efforts ont été faits pour que le niveau de vie des producteurs augmente », a-t-il dévoilé. À ce propos, conformément à la vision du Président Ouattara, de bonnes nouvelles ont été annoncées aux producteurs de la filière café-cacao.
« Le cacao que vous produisez, entre le prix auquel on l’achète au bord du champ, et le chocolat qui est vendu chez le consommateur, le prix de vente du chocolat pour toute la consommation, c’est 138 milliards de dollars, c’est-à-dire 8 300 milliards de nos francs. Ça, c’est le prix auquel on vend le cacao. Mais on vous l’achète à 480 milliards. Pourquoi ? Parce que le cacao vendu n’est pas transformé. Ce chocolat n’est pas produit ici, il a donc pris la décision d’augmenter la quantité de chocolat transformé, d’accélérer la construction des usines de chocolat ici en Côte d’Ivoire pour l’exporter. De façon à ce que ça ne soit plus 480 milliards qui soient le revenu de ceux qui le consomment et qui le transforment, mais que ce soit plus de 1000 et 2000 milliards qui puissent effectivement être le revenu de l’État, et naturellement, le revenu des paysans. Plus on transforme le cacao ici, plus le prix auquel on l’achète est élevé », a présenté le chef du gouvernement.
Une fois encore, Patrick Achi a réitéré depuis la capitale politique Yamoussoukro, le soutien et l’engagement du président de la République et du gouvernement à travailler d’arrache-pied pour que les revenus des producteurs soient en hausse grâce à leurs efforts.
Venance Kokora
