Le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) par la voix du président de la Commission musicale, Diabo Steck vient finalement de trancher. « Le Burida est bien outillé pour trancher cette affaire. Je suis le président de la commission musicale qui écoute les chansons afin de mieux déterminer les droits des différents auteurs. La loi et les dispositions du Burida ont tout prévu. La première personne qui déclare une chanson, même tirée du patrimoine culturelle, est l’auteur-compositeur.
Dans cette déclaration, plusieurs ayants droit sont bénéficiaires, au nombre desquels l’arrangeur. Si un autre artiste vient à reprendre la chanson dans son intégralité avec les paroles, la mélodie et l’orchestration, les droits sont distribués entre les ayants droit. Si c’est seulement les paroles qui sont reprises, l’auteur-compositeur reçoit ses droits. Si c’est l’orchestration seule sans les paroles et la mélodie, l’arrangeur a ses droits », explique-t-il.
Il estime qu’il n’y a donc pas à se défier car il n’y a pas le feu en la demeure et chercher à en faire un buzz, du moment où ce genre de contentieux peuvent facilement se gérer. En détaillant ainsi, il met fin au débat et donne raison à l’artiste mandingue Affou.
Joël DALLY