Le 25 mai est déclaré journée de l'Afrique. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Le 25 mai doit représenter une date importante pour tout le monde. Pour moi personnellement, elle en est une mais parce que je constate qu’il y a une discrétion autour de la célébration qui est la date de la création de l’organisation de l’union africaine qui est devenue l’union africaine. Cette date devrait être l’objet d’une plus grande célébration. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Donc, notre souhait est qu’il soit question de plus en plus de la journée de l’Afrique avec des célébrations parce qu’il y a beaucoup d’autres journées qui sont toutes aussi importantes et qui sont commémorées de façon plus brillantes, plus fortes, plus solennelles ou effectives.
Il est important de donner toutes sa place à la journée du 25 mai en Afrique et au niveau des diasporas africaines.
De nouveaux mouvements voient le jour. Récemment c’était l’africanisme que vous dirigez. Peut-on savoir l’idéologie que vous défendez et pourquoi avoir mis sur pieds ce mouvement?
La société civile Africanisme va commémorer le 3 juin la journée de l’Afrique. Nous n’avons pas voulu créer d’activités le 25 mai pour nous rendre disponible ce jour. Au niveau de l’Africanisme, nous militons pour l’unité africaine, pour l’union entre les peuples d’Afrique. Nous pensons que les peuples d’Afrique ont des similitudes. Notre objectif est de créer des synergies pour mettre en valeur ce similitudes au-delà ders choses qui nous divisent et ne nous rassemblent pas. C’est donc dans ce cadre que nous allons commémorer le 3 juin à Abobo au sein du peuple à travers une conférence pour rappeler notre vision après notre conférence animée récemment.
La rupture pays africains et pays occidentaux est-elle possible ?
Il n’est pas question de rupture avec les pays occidentaux. Nous voulons une relation gagnante-gagnante, une relation basée sur le respect. Il n’est donc pas question de rupture.
Réalisée par Joël DALLY