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Affaire Faé Emerse, Malick Yalcouyé, début du championnat, maillot des éléphants… Le Président de la Fif donne les dernières nouvelles du football ivoirien

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Le Président Yacine Idriss Diallo entend travailler pour le rayonnement du football ivoirien. (PH : O.Y)
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Le président de la Fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss Diallo s’est confié aux journalistes à Yaoundé au Cameroun en marge du match de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2025 au Maroc.

Nouveaux maillots et contrefaçon  

Nous attendons l’arrivée des nouveaux maillots de notre sponsor PUMA. Nous tenons à assurer que nous travaillons avec rigueur et que nous renforçons nos mesures pour lutter contre les contrefaçons. À l'heure actuelle, aucun nouveau maillot n'est encore disponible. Nous poursuivons activement notre recherche contre les individus qui exploitent le travail de nos sponsors et se livrent à des pratiques de contrefaçon. Nous mettons tout en œuvre pour résoudre ce problème et nous n'hésiterons pas à prendre des mesures judiciaires contre quiconque se livrera à de telles activités. 

 

Tournée du trophée de la CAN 

Les demandes d'exposition du trophée sont examinées en fonction des priorités des institutions et des partenaires. Nous organisons les expositions selon les demandes officielles des institutions, comme ce fut le cas avec Korhogo, qui a été initiée par les conseils régionaux. Nous avons donc décidé d'exposer le trophée de la CAN dans les villes où le tournoi s'est déroulé. Après avoir déjà visité Korhogo et Bouaké, nous prévoyons de nous rendre à San Pedro avec le trophée, puis à Yamoussoukro. Cette tournée est organisée en réponse aux demandes des institutions et de nos partenaires, et elle se poursuivra jusqu'à trois mois avant le début de la prochaine CAN. Mais on ne le fera pas pour des partis et personnalités politiques. Nous respectons scrupuleusement les nouveaux protocoles établis par la CAF pour cette tournée. Nous avons encore un an pour profiter de cette tournée, mais il est essentiel de suivre les règles établies. Le nouveau protocole mis en place par la CAF guide désormais notre organisation. Est-ce que la CAF nous a écrit pour dire la coupe se promène trop ? Ce n’est pas vrai. Normalement, quand vous gagnez, il doit vous envoyer un document pour son utilisation. Ce document, le “Guideline”, n'était pas encore arrivé jusqu'à la mi-août.  

 

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Les innovations pour le championnat  

La Ligue de Football Professionnel (LFP) a pris des mesures pour ramener les clubs vers leurs bases respectives, tels que FC Bouaké, CO Korhogo, FC San Pedro et Yamoussoukro, afin de générer plus d'engouement local. Cette initiative vise à attirer davantage de spectateurs dans les stades. Nous avons déjà observé un afflux significatif de spectateurs à Bouaké, cette année, et nous espérons que cette dynamique se poursuivra dans d'autres villes. Nous tenons à exprimer notre gratitude envers le chef de l'État pour les investissements réalisés dans les infrastructures sportives. Grâce à ces investissements, nous disposons désormais de stades aux normes internationales, notamment à Bouaké, San Pedro et Yamoussoukro. Ces infrastructures de qualité sont essentielles pour le développement du football en Côte d'Ivoire. Le président de la Ligue supervise cette activité, qui constitue une grande innovation dans notre approche. Par exemple, lorsqu'une équipe comme l’AS Denguélé joue à Abidjan, le stade ne compte que 200 spectateurs, tandis que les matchs à Odienné attirent entre 3000 et 4000 personnes. En rétablissant les équipes sur leurs terrains d'origine, nous espérons raviver l'engouement local et améliorer la fréquentation des stades. Cette initiative a pour but de renforcer l'intérêt pour le football au niveau local, tout en profitant des infrastructures modernes qui ont été mises en place pour soutenir cette croissance. 

 

VAR, statut des arbitres, début du championnat et Supercoupe  

Nous avons une pensée pour le président Sory Diabaté et pour sa famille. En raison de cette perte, nous avons décidé de reporter la Supercoupe, qui n’était pas prévue dans le calendrier initial. Nous organiserons l'événement dès que le calendrier le permettra, et nous attendons les propositions de la Ligue Professionnelle à ce sujet.  

Concernant l'arbitrage, nous n'avons pas les moyens de déployer la VAR sur tous les stades. Nous choisirons un ou deux stades pour commencer les tests. Le centre de formation de la VAR pour l'Afrique de l'Ouest, basé à Bingerville, facilitera ces expérimentations. Cette année, nous lancerons deux innovations expérimentales dans l'arbitrage : l'introduction des arbitres professionnels et les premiers tests de la VAR. Il est important d'aborder ces innovations avec humilité et de prendre le temps nécessaire pour évaluer leur efficacité. La VAR ne sera pas utilisée pour tous les matchs, mais nous travaillerons à améliorer le système progressivement. 

S’agissant du traitement des arbitres, ils recevront désormais un salaire fixe mensuel ainsi que des primes pour les matchs. Le salaire minimum des arbitres sera supérieur à celui des joueurs. Ils auront un contrat de prestation de services et non de salarié, ce qui est spécifique à leur rôle. Nous évaluerons les arbitres au terme de cette première année pour décider de leur maintien ou non, et nous ajusterons en fonction des performances du quatuor de dix. 

Actuellement, nous nous concentrons sur l'accompagnement des quatre clubs engagés en compétitions africaines. C'est une première pour eux dans cette position, et nous espérons leur succès. Donc on va se concentrer pour les accompagner déjà parce que c'est une grande première. Nous allons prier le Seigneur pour qu’ils puissent passer tous les quatre. Ça va être très beau pour le football ivoirien et ça nous fera gagner des points dans le ranking de la CAF.   

 

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Utilisation des terrains d’entrainement 

Nous sommes en discussions avec l'ONS (Office national des sports) pour trouver un tarif acceptable pour l'entretien des pelouses et des stades utilisés par les clubs. Les négociations sont en cours et nous espérons finaliser un accord avant le début du championnat. C’est le directeur exécutif, Armand Gohourou, qui conduit la discussion avec le 1er vice-président Malick Tohé. Nous comprenons que l'entretien des pelouses est coûteux et exige des ressources importantes, et nous cherchons à trouver un équilibre entre les moyens des clubs et les demandes de l'ONS. 


Réhabilitation du CTNF  

Si vous regardez mon programme de campagne, la réhabilitation était inscrite à l'intérieur. Ce n’est pas la FIFA qui l'a fait inscrire donc c'est une réalisation de mon projet de campagne. Nous avons réalisé la quasi-totalité de nos engagements. Je n'ai pas deux paroles. L’engagement qui restait, c'est l'arbitrage et c'est ce qu'on est en train de faire. Les projets réalisés sont conformes aux engagements de ma campagne électorale. Nous avons mis en œuvre des engagements que j'avais pris, notamment en matière d'arbitrage. Les critiques concernant les projets et les infrastructures doivent être comprises dans le contexte des moyens disponibles et des défis rencontrés. Nous faisons notre possible pour respecter les standards requis. Les procédures de la FIFA sont très strictes et complexes, et nous sommes actuellement dans ce processus. Le plan a été adopté et les différents aspects ont été validés par la FIFA. Après réception de la validation, nous avons lancé un appel à candidatures pour les entreprises chargées des travaux. Les candidatures ont été examinées et nous sommes parvenus à un accord sur les montants et les principes. Cependant, nous sommes en train de discuter avec les entreprises sélectionnées car leurs propositions dépassent les budgets prévus. Nous travaillons actuellement sur les ajustements nécessaires. Une fois ces discussions finalisées et les ajustements effectués, nous pourrons engager les travaux. Le processus est donc en cours. 

Le centre technique sera principalement destiné aux jeunes et au football féminin. Les Eléphants utiliseront les infrastructures de haute qualité telles que les terrains d'entraînement de la CAN et l’hôtel La maison Palmier. Nous attendons encore la régularisation des droits coutumiers du terrain de 20 hectares acquis à Ebimpé pour finaliser le projet du camp de base de l’équipe A. Nous avons demandé à l'État de clarifier la situation, car bien qu'ils nous aient attribué le terrain, les droits coutumiers n'ont pas encore été purgés. Nous avons donc écrit au ministre des Sports pour demander que ces droits soient purgés. Une fois cette étape réalisée, le terrain nous appartiendra pleinement, ce qui est essentiel pour lancer un projet de cette envergure, notamment avec les financements de la FIFA ou d'autres ressources. 

 

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Football féminin et le football des jeunes 

Nous sommes présents partout et nous essayons de progresser. Nous allons participer à toutes les compétitions, avec pour objectif de figurer parmi les meilleures équipes. Que ce soit pour les équipes U17 ou U20, notre ambition reste la même : être parmi les meilleures nations africaines. Certes, nous avons un certain retard par rapport à d'autres pays, mais nous travaillerons à être présents dans toutes les compétitions, y compris dans le football féminin. 

Pour moi, le football féminin est fondamental pour l'avenir. Vous avez vu ce qui se passe actuellement dans le monde entier. J'ai donc demandé à la Direction technique nationale (DTN) de réfléchir à un projet pour renforcer le football féminin en Côte d'Ivoire, avec un focus sur les joueuses ivoiriennes. Aujourd'hui, dans notre championnat, la majorité des joueuses sont étrangères, et il est important de leur donner l'opportunité de progresser. C'est pour cette raison que je suis très fier du travail que l'ASEC fait avec les jeunes filles. Ce projet portera ses fruits. 

Nous avons des ambitions élevées pour le football ivoirien, tant au niveau des jeunes que du football féminin. Nous nous efforçons de participer à toutes les compétitions internationales et de renforcer le football féminin avec des joueuses ivoiriennes. Nous soutenons également les jeunes talents et nous nous engageons à faire avancer le football dans tous ses aspects. 

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Candidature à la présidence de la FIF en 2026 

Pour l'instant, je me concentre sur l'achèvement de mon mandat actuel et sur la réalisation des objectifs fixés. Mon objectif principal est de les mener à bien et d'accomplir les missions qui me sont confiées. Je me concentre sur la réalisation des résultats attendus, non seulement dans le domaine sportif, mais également en matière de réorganisation, de gouvernance, d'organisation des compétitions, de prise en compte des conditions des joueurs et des athlètes, et de promotion du football féminin. Si nous estimons, mon comité exécutif et moi, à la fin de mon mandat, que nous avons fait des progrès suffisants dans ces différents domaines, alors nous pourrons envisager d'autres perspectives. Mais pour l'instant, je reste concentré sur le présent. En temps voulu, je vous informerai de mes décisions. Je n'ai pas de tabous à ce sujet. Si je pense que j'ai fait mon travail et que j'ai encore la capacité de continuer, je serai candidat. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment.  

 

Les journalistes et le Président de la FIF se sont parlé. (PH : O.Y)

Départ du DTN 

Le contrat de Ludovic Batelli, qui était de deux ans, arrivait à échéance, le 31 août de cette année. Il était prévu que nous nous réunissions un mois avant cette date pour discuter de la reconduction de notre accord. Cependant, avant même que ces échanges ne puissent avoir lieu, il nous a informés, trois semaines avant la fin de son contrat, de son souhait de ne pas le prolonger. Il a mentionné avoir une autre opportunité d'emploi en Tunisie. En attendant, son adjoint Alain Gouaméné assumera l’intérim. Nous réfléchissons actuellement à la meilleure formule pour recruter un nouveau DTN. Nous sommes en discussion avec la FIFA pour explorer différentes options et également en contact avec la Fédération Espagnole de Football. L'Espagne est un exemple de réussite dans le football mondial, avec des équipes de toutes catégories qui excellent sur la scène internationale, ce qui démontre la qualité de leur organisation et de leur formation des cadres. Nous espérons tirer parti de leur expérience pour choisir la personne qui conviendra le mieux à nos besoins. 

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  Réglementation des activités de football  

Pour le moment, ce domaine n'est pas vraiment réglementé, ce qui limite notre capacité à intervenir directement. Cependant, nous avons initié une réflexion sur ce sujet. J'ai demandé qu'un séminaire soit organisé en octobre pour discuter de tous ces aspects. L'objectif de la Fédération est de faire en sorte que toutes les activités liées au football en Côte d'Ivoire soient non seulement validées par nos soins, mais aussi que tous les enfants qui commencent à jouer soient licenciés dès l'âge de 10-11 ans, comme cela se fait en Europe. C'est une démarche que nous souhaitons mettre en place. Actuellement, les règles professionnelles sont claires : tout joueur de moins de 18 ans qui souhaite quitter le territoire doit le faire avec une lettre de sortie et être licencié par la Fédération. Malheureusement, de nombreux enfants sont pris en charge par des personnes ou des structures qui ne les licencient pas correctement, ce qui pose un problème lorsque ces enfants veulent progresser dans leur carrière. Si nous parvenons à faire en sorte que les enfants soient licenciés dès leur plus jeune âge, cela permettra un meilleur suivi et un encadrement plus structuré pour leur développement dans le football.  



Cas des footballeurs en difficulté  

Nous nous concentrons sur la gestion des joueurs et la mise en place d’assurances adéquates. Il est vrai qu'il y a des activités bien structurées pour l'équipe nationale, et les joueurs sont pris en charge d'une certaine manière. Cependant, une fois qu'ils rentrent chez eux, ils doivent subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Nous n'avons pas la possibilité, ni dans notre mission, de nous occuper des personnes en difficulté. Il existe des assurances et d'autres dispositifs qui pourraient être envisagés, mais cela relève peut-être d'une réflexion à mener sur une autre formule. Il y a aussi des associations de joueurs qui existent pour ce genre de soutien. Quant à moi, je ne peux pas intervenir directement. On entend parfois des discours médiatiques disant que nous devrions faire ceci ou cela, mais ce n'est pas ma vision des choses. Par exemple, le maire de Gagnoa est allé rencontrer un autre footballeur international en difficulté en mon nom, de manière discrète, car je ne voulais pas que cela devienne une affaire médiatique. Faire de la publicité sur la misère des gens n'est pas dans mon éducation. Je tiens à préciser que ce n'est pas la mission de la Fédération de s'occuper de telles situations. Mon objectif est de rester concentré sur la mission qui m'a été confiée, à savoir l'organisation et le développement de nos activités sportives. 

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Le cas Malick Yalcouyé et les binationaux  

Il est normal que les joueurs binationaux soient convoités par plusieurs sélections. Nous devons offrir les meilleures opportunités aux joueurs ivoiriens et nous concentrer sur leur développement. Certains joueurs ont exprimé leur désir de jouer pour la Côte d'Ivoire, et nous les soutiendrons dans cette démarche. Il y aura de nombreux cas comme celui-ci à l'avenir, mais il ne faut pas s'en inquiéter. Nous-mêmes, nous recrutons parfois des joueurs de nationalité française. Qu'un binational ivoirien-malien, ivoirien-burkinabé, ou ivoirien-ghanéen soit convoité par deux sélections est tout à fait normal. Il ne s'agit pas de s'en émouvoir, mais de nous assurer que nous offrons les meilleures perspectives à nos joueurs. Il faut également savoir que la concurrence est rude chez nous, et certains joueurs n'ont pas forcément la possibilité d'évoluer au sein de nos équipes. Concernant le cas de Malick Yalcouyé, par exemple, il a refusé de rejoindre la sélection du Mali car il se considère Ivoirien et souhaite jouer pour la Côte d'Ivoire. Il sera bientôt convoqué parmi les jeunes, et il est probable que d'autres cas similaires apparaîtront. 



Polémique autour du sélectionneur 

Vous n'êtes pas revenu sur cette polémique autour du sélectionneur Faé Emerse. Il est important que vous, qui êtes présents, passiez le message : “dans un pays uni, on avance. Quand on commence à se tirer dessus, on crée des problèmes inutiles.” Lors de la conférence de presse, un de vos collègues, qui est par ailleurs un ami, a posé une question qui, à mon avis, est allée au-delà des prérogatives d'un journaliste. Dire "Vous ne pensez pas que c'est son droit ? Pourquoi vous ne l'avez pas fait avant ?" revient à interférer dans le travail de l'entraîneur. La réponse de Faé a pu choquer, mais si vous lui parlez de cette manière, il vous répondra de manière directe. Il est inutile de faire une polémique de dix ans autour de cela. Je vous invite à consulter le document publié par la Fédération sur son site, intitulé "Les Coulisses de la victoire." Vous y verrez l'intervention de Faé à la mi-temps. Il dit à ceux qui sont sur le terrain : "Bon, les gars, c'est bon. On respecte le plan de match. Tout est bon, mais actuellement, ils sont épuisés. Donc, vous qui allez entrer, continuez à leur mettre la pression. Les remplaçants, préparez-vous. Quand vous allez rentrer, c'est vous qui allez faire gagner le match." Cela montre qu'il fait son travail. Alors, ne revenons pas sur des détails comme "Pourquoi a-t-il fait un changement à la 65e minute ?" Il faut soutenir Faé et son équipe, reconnaître qu'ils font un travail exceptionnel. Des défaites peuvent arriver, cela fait partie des réalités du football, mais concentrons-nous sur l'évolution de cette équipe de Côte d'Ivoire. Actuellement, il y a environ sept joueurs qui étaient à la CAN et qui ne sont pas là. Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe. Je vous encourage vraiment à aider Faé, à soutenir son travail, et à éviter les polémiques. J'ai aussi l'impression que, parfois, quand tout va bien, cela ne vous arrange pas dans la presse. (Rires)  

Il est important de soutenir le travail en cours et d’éviter les polémiques inutiles. Nous devons concentrer nos efforts sur l'avancement du football ivoirien. Les critiques doivent être constructives et se baser sur le travail effectué plutôt que sur des rumeurs. Le soutien à l’équipe et à ses entraîneurs est essentiel pour atteindre nos objectifs. 



Propos recueillis par Olivier YEO, envoyé spécial au Cameroun

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