Ceux-ci continuent de réclamer une Assemblée générale extraordinaire pour statuer et faire le point sur la gestion d’un club qui n’a pas assuré sa montée en Ligue 1. Aux demandes de ses détracteurs, Kuyo Téa a répondu vertement. « Selon l’article 7-3, il faut 2 motifs pour convoquer une AG extraordinaire surtout quand il y a urgence ou péril en la demeure. Quelle est l’urgence aujourd’hui ? L’Africa Sports est-il en feu pour que l’on exige la tenue d’une AGE ? », le président des Oyés s’interroge. C’était ce week-end lors d’une conférence de presse qu’il a animée. Pour le président et ancien défenseur du club Vert et Rouge, qui se faisait appelé « Cercueil », les personnes qui réclament sa tête ne seraient pas de vrais supporters Oyés. « D’abord, ce ne sont pas des supporters de l’Africa. Mais, plutôt un individu nommé Emile Némégnan qui veut semer le désordre. Je me suis entretenu avec lui. Il m’a dit qu’il est ‘’faiseur de roi’’. Il est important qu’il sache que l’environnement du football a changé. Ce genre de comportement ne paie plus », a-t-il tapé du poing sur la table. Kuyo Téa n’est certes, pas prêt à satisfaire aux exigences de ses opposants, mais il n’est pas contre l’organisation d’une AG comme l’indique les textes. « À ce sujet, nos textes sont clairs. Et même si ce n’est pas le cas, tous les clubs tiennent leur AGO tous les ans. Cela fait 9 mois que je suis à la tête de l’Africa », a-t-il tenu à préciser. En outre, dans un courrier adressé à la FIF, les supporters mécontents avaient exigé la désignation d’un contrôleur général et d’un médiateur au sein du club Oyé.
Niet, a répondu Kuyo Téa, tout en se justifiant : « En 2014, il y a avait un contrôleur. Malgré cela, le club s’est retrouvé en Ligue 2. Je n’ai pas encore reçu de courrier venant de la Fédération. Nous attendons. Actuellement, tout va très bien à l’Africa. De toutes les façons, nous allons mettre en place, les structures statutaires de l’Africa Sports ». Devant cette situation qu’on peut qualifier de crise naissante, le patron de l’Africa entend prôner l’union sacrée autour du club. « Nous avons hérité de gros problème à l’Africa avec une dette de 200 millions. Et notre travail est en train de porter ses fruits. La preuve, nous avons aujourd’hui, un sponsor qui a décidé de nous accompagner et un équipementier. Il y a aussi le siège et tous les autres acquis. Ne nous attardons pas sur des faits qui mettront le club encore plus en retard », a-t-il exhorté.