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Éléphants de Côte d’ivoire : Ces dangers à éviter au Cameroun

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Deux fois vainqueurs de la Coupe Afrique des Nations (CAN), les Éléphants de Côte d’Ivoire ont l’expérience de la compétition. Dans une CAN avec plusieurs inconnus, les hommes de Patrice Beaumelle doivent corriger les erreurs du passé, pour ne pas se faire surprendre.  

 

Logés dans le groupe E, les Éléphants de Côte d’Ivoire, vont affronter en matches de poule de cette 33e édition de la CAN, l’Algérie, la Guinée Équatoriale et la Sierra Leone. Même si tous les observateurs jugent ce groupe à la portée des Pachydermes, Serge Aurier et ses camarades auront fort à faire face au tenant du titre. Vieille connaisse de la sélection ivoirienne, l’équipe des Fennecs d’algériens aura à cœur de conserver son trophée. Lors de la Coupe d'Afrique 2019, la Côte d'Ivoire s’est inclinée de justesse à l'issue de la séance des tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 4), contre le futur vainqueur. Deux après, les formations restent presque les mêmes. Pas de changements majeurs, sauf dans le moral des troupes. Les Éléphants sortent d’une élimination pour la Coupe du monde. A l’inverse, les Fennecs poursuivent l’aventure. Au-delà des nombreuses difficultés du moment, les Éléphants devront éviter les erreurs du passé. Accrocher une troisième étoile sur la tunique sera possible au prix d’un combat rude. Patrice Beaumelle devra régler avant le début de la compétition, les nombreux dysfonctionnements constatés dans son dispositif. Avec l’effectif et les difficultés actuelles qui se posent,  Koné Yaya Toutou, consultant, estime que «  c'est général. Qu'il prenne sur lui pour s'adapter à la situation. Je n'aimerais pas être à sa place. Cela me fait penser à Wilmot, il y a quelques années, avant que Kamara ait été nommé Sélectionneur. Que de blessés, c'était la catastrophe et ça l'a emporté malheureusement. Je n'aimerais pas être à sa place. Il cache son désarroi par professionnalisme mais, il est perceptible et palpable ». Pour notre consultant, « en amont, la sélection souffre déjà d'un mal-être occasionné par la mise sous normalisation de la FIF. C'est inédit ce que vit notre football. S'il pourra s'en sortir ? C'est vrai que les voies de Dieu sont insondables ». Mais, dira M. Koné, « au football 1 + 1 n'est pas égal à deux mais quand même, il faut avoir les pieds sur terre et ne pas se leurrer, il aura du pain sur la planche. Cependant, il ne faut pas oublier que c'est le Poulain du Sorcier Blanc, l'homme à la chemise blanche qu'on n'attendait pas, en 2015. Je lui souhaite beaucoup de bonheur et de courage, en ce début d'année. Que Dieu, dans sa miséricorde, l'assiste et mette sa main, sur les Éléphants, faute de quoi, ce sera la banqueroute ». Pour le journaliste Fernand Dedeh, la Côte d’Ivoire hérite tout de même d’un groupe à sa portée. « Malgré l’angoisse actuelle du staff ivoirien, le sort lui a réservé un bon plateau au premier tour : premier match, le 12 janvier 2022, contre la Guinée Équatoriale. Deuxième match, le 16 janvier 2022, contre la Sierra Leone. Et troisième match de poule, le 19 janvier 2022, contre l’Algérie. Patrice Beaumelle sait exactement ce qu’il faut faire pour passer le premier tour. Et puis, prendre les matches à élimination directe comme ils viennent. Au Caire, en 2019, le groupe conduit par Camara Ibrahim était tombé les armes à la main, aux tirs au but, devant les futurs champions d’Afrique, les Fennecs d’Algérie, après un match abouti, en quart de finale », note-il.

 

L’expérience de la compétition

Même avec beaucoup d’écueils, la Côte d’Ivoire demeure une grande nation de football. L'équipe entraînée par Patrice Beaumelle a l'expérience des grands rendez-vous. La Côte d’ivoire a déjà remporté le trophée à deux reprises (en 1992 et 2015). Les Pachydermes sont allés en finale deux des trois dernières fois qu'ils ont franchi la phase de poules. Même amoindrie, par des blessures, la sélection ivoirienne reste une équipe très difficile à jouer. Même si aujourd’hui, ils sont classés parmi les outsiders, aucune nation ne pourrait sous-estimer le collectif des Éléphants emmené par Serge Aurier, Sébastien Haller, Max Gradel, Franck Kessié, Wilfried Zaha et autres. C’est un groupe dont tout sélectionneur pourrait rêver.

Manuel Zako

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