L'ouverture des classes passerelles permet d'adresser plusieurs problématiques notamment, la remédiation au travail des enfants et la prévention de toute forme d'exploitation.
La place des enfants est à l'école
Au cours de son intervention, Pr Mariatou Koné a exhorté les populations à scolariser leurs enfants dès l’âge de 7 ans. Les classes passerelles se présentent comme un programme d'éducation basé sur l'apprentissage accéléré. Il s'agit d'une offre alternative d'éducation pour les enfants âgés de 9 à 14 ans, déscolarisés précoces ou n'ayant jamais eu accès à l'école. Ce programme a été initié en vue de leur insertion ou leur réintégration dans le système éducatif formel. « Je voudrais encourager tous les parents à envoyer leurs enfants à l'école. C'est le message principal. La place des enfants est à l'école », a déclaré la ministre en charge de l’éducation nationale. Elle a insisté sur l’urgence de sensibiliser les familles de Dibobly, zone forestière où ces dernières sont régulièrement tentées d'envoyer leurs enfants dans les plantations malgré la présence de 6 écoles primaires publiques.
Le Haut-Sassandra et le Guémon comptent 165 classes passerelles dont 64 dans le Guémon. Au terme de l'exercice 2024-2025, 1920 enfants vont intégrer le système éducatif formel.
Pr Mariatou Koné a salué le leadership de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara par ailleurs présidente du Comité National de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le travail des Enfants qui œuvre pour le bien-être des communautés de manière générale et des enfants en particulier.
Poursuivant, elle a exprimé la gratitude du gouvernement aux ONG, les partenaires techniques et financiers et aux industries chocolatières qui accompagnent qui travaillent au déploiement des classes passerelles en Côte d’Ivoire.
Pour rappel, le programme des classes passerelles repose sur 3 niveaux d’apprentissage progressifs dont le Cours préparatoire Unique (CPU), le Cours Élémentaire Unique (CEU) et le Cours Moyen Unique (CMU).
Bema Bakayoko
