Abidjan, le mercredi 25 aout 2021 (lavenir.ci) - La plateforme nationale pour le progrès des acteurs agricoles (PNP2A), est une organisation de conseil qui compte s’investir dans le développement de l’agriculture. Dans cette interview qu’il nous accordé, Yao Laupez, président revient sur des tares dans milieu agricole qui cause des pertes énormes à l’Etat ivoirien.
Président, que doit-on comprendre par développement rural et agricole ?
Nous nous sommes dit que le monde rural en général est abandonné par l'Etat donc nous avons pensés qu’il fallait qu'on sensibilise la population du monde rural afin qu’elle-même participe à son propre développement grâce à l'agriculture. Aujourd'hui dans tous les villages et campements, nous avons introduit l’alphabétisation en vue de contribuer à ce développement. Il a été instauré des relais de développement dans les communautés.
Pouvez-vous nous dire, les raisons qui ont suscité la mise sur pied d’une telle organisation ?
Nous prenons l'exemple des coopératives. Elles étaient un outil idéal pour le développement de la communauté mais par manque de survie des choses dans ce secteur, un autre business s’est développé au détriment des agriculteurs. Je veux dire que l’Etat perd des milliards sans le savoir parce que la plupart des acheteurs sont devenus des coopératives. Ils échappent aux taxes et c’est un manque à gagner pour l’Etat. Je ne peux que citer cela. Sinon, il y a beaucoup d’autres choses à dévoiler. Notre organisation est née pour défendre la communauté rurale. Le Pnp2A est un outil propositions de conseil et c’est en cela que nous travaillons pour le développement de la communauté rurale ivoirienne.
Comment comptez-vous relever ce nouveau challenge dans le paysage agricole en Côte d’Ivoire ?
Nous avons débuté par une caravane de sensibilisation des paysans secteur agricole du monde rural. Ce que nous pouvons apporter est très grand et va accélérer le développement rural par la population en attendant les ressources de l’Etat ou tout autre appui extérieur.
Aujourd’hui on parle de cherté de la vie, quelles sont vos propositions concrètes à l’Etat de Ci ?
Le PNP2A est véritable outil à la disposition des parents agriculteurs. Il a besoin de l’appui de l'État ou les bailleurs de fonds pour atteindre ses objectifs qu’il s’est fixé pour le bien être la population et permettent aux gens de bien manger trois fois par jour à moindres coûts et à de bonne qualité. Comment des jeunes du village produisent des produits agricoles et n'arrivent pas à commercialiser cela. C’est le première combat. Il faut former les jeunes à l'entreprenariat. Ensuite, il faut un fond d'appui rural…
Comment vous comptez vous engager pour soutenir le pouvoir ?
Nous le faisons déjà par des dons dans les villages, campements et bientôt à travers un forum rural pour changer des choses. 500 jeunes vont être former pour être des acteurs de développement rural. Une très grande vision va être mis en place pour booster le développement rural.
Quels sont les actes majeurs que vous avez posés et combien de section revendiquez-vous en Ci ?
Je viens de vous dire que beaucoup de choses ont était fait par la plateforme et oui nous sommes présents sur l’ensemble du territoire de la Côte d'Ivoire. C’est avec tous ces producteurs que nous avons conçu cette idée innovatrice qu’est le PNP2A. Aujourd'hui pour les agriculteurs, un fond Covid 19 a été mis en place par le gouvernement. Nous proposerons bientôt une résolution à notre tutelle pour que les fonds soient bien repartis entre les planteurs de cacao. Les planteurs souffrent et continuent de l'être pour l'image de l'Etat. Il faudra bien plus de courage pour leurs parler cela pourra bien les apaiser.
A quoi doit s’entendre avec le forum rural ?
Le forum rural pour que l'État comprenne que les problèmes du monde rural. Et nous allons le lancer dans toute la Côte d'Ivoire. Le livre blanc qui va sortir de ce conclave sera remis à notre ministère de tutelle pour le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara. C’est une manière pour nous de mieux porter les aspirations réelles des paysans de notre pays.
Interview réalisée par Venance KOKORA