Son séjour a été ponctué par plusieurs rencontres et visites notamment à des centres spécialisés. La première rencontre a eu lieu avec les responsables de la Fondation Oum Keltoum, un organisme à but non lucratif et véritable modèle dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Fondé en 2007 le Centre social Oum Keltoum a pour but de donner la chance aux populations défavorisées, surtout les femmes et les enfants, une chance de sortir de la précarité, de se former et de se réaliser.
L'action de l'organisme est axée sur 4 volets essentiels à savoir l'éducation, la santé, la culture et l'incubation sociale. Quant à la deuxième rencontre, elle était consacrée à une audience avec Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille du Maroc. Recevant son homologue ivoirien, les échanges entre les deux personnalités ont surtout porté sur les possibilités de partenariats entre les deux administrations notamment en ce qui concerne d’une part l’entraide solidaire avec la digitalisation des mécanismes d'aide et de l'action solidaire du Gouvernement marocain avec un régime social unifié, et d’autre part le développement social. Le deuxième axe d’échanges renvoie à l'accompagnement de ces aides par la mise en place de programmes de formation de renforcement des capacités et insertion socioprofessionnelle des couches vulnérables.
Puis les visites de centres sociaux spécialisés se sont enchainées, toujours dans l’objectif d’en savoir d’avantage sur leur mécanisme de fonctionnement. Myss Belmonde Dogo a donc visité entre autre un centre d'orientation et d'assistance aux personnes en situation de handicap, un centre d'accueil des personnes du 3ème âge et un centre d'encadrement des enfants de 5 à 25 ans. Des enfants il faut le noter, en conflit avec la loi, abandonnés ou encore dont les parents sont emprisonnés. La ministre de la Solidarité, de la cohésion nationale et de la lutte contre la pauvreté se dit enrichie de cette expérience. « Tous les centres que nous avons visités sont dirigés par des ONG et des Fondations. Le gouvernement lui s’assure par derrière que tout fonctionne bien et respecte les normes imposées », a-t-elle fait remarquer au terme de son séjour. Selon elle, ce modèle marocain en matière de solidarité et de protection sociale devrait faire cas d’école.
Manuel Zako
