Elles étaient 5 pionnières de la police nationale qui avaient à leur côté, plus de 350 femmes honorées par le Général Vagondo Diomandé. Une rencontre qui lui a permis de dresser le bilan sur l'égalité de chance au sein de son département.
Dans le but de s’engager dans la promotion des droits de la femme, la Côte d’Ivoire a mis en place un cadre législatif, réglementaire juridique et ratifié de nombreux instruments internationaux, dont, la Déclaration de Beijing en 1995, la Convention pour l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes la même année. Egalement, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples avec son protocole facultatif relatif aux droits de la femme ratifié en 2012. Selon le ministre, dès son accession à son département ministériel, il n’a ménagé aucun effort à l’effet de faire de la promotion du genre un pilier important. Garantir à toutes les femmes le droit à la vie, à la liberté, à l’égalité et à la dignité. « Une société ne peut se développer sans accorder une place de choix aux femmes, sans leur accorder les mêmes chances, les mêmes avantages, les droits que ceux qui sont accordés aux autres composants de la société.
Mesdames, je suis fier, très fier de vous.
L’on vient de nous présenter celles que nous pouvons appeler les pionnières (la première femme Générale de police, la première femme Commissaire, la première femme Officier) », a-t-il marqué sa fierté.
« C’est l’occasion pour moi de me tourner vers ces pionnières et leur dire toutes mes félicitations doublées de mon admiration pour la simple raison que dans la société de façon générale, la vie d’une femme n’est pas facile. La femme doit braver des contrainte, doit surmonter des obstacles, doit essuyer des frustrations. Et malgré tout cela chaque jour, vous avez été celles qui ont montré le bon chemin et de bons exemples pour être aujourd’hui des modèles pour cette jeune génération », disait-il en les magnifiant.
Pour le Commissaire divisionnaire Akafou Adèle Epse Titipeu, porte-parole du personnel féminin, « ces valeureuses femmes ont tracé les sillons aux générations actuelles avec abnégation, détermination et rigueur ». Non sans mentionner les actions du ministre Vagondo Diomandé à l’endroit de la gente féminine. « Sous votre autorité, pour la 1ère fois de l’histoire de la police ivoirienne, une femme a été nommée Contrôleur général de police. C’est encore sous votre gouvernance qu’une femme est nommée Directeur de Cabinet Adjoint de notre département ministériel. En outre, plusieurs autres femmes occupent des postes de responsabilité dont les postes de Directeur Général du Fonds de Prévoyance de la Police Nationale, d’Inspecteur des Services de Sécurité, de Directeur d’Administration centrale, de Secrétaire Exécutif, d’Attaché de Sécurité d’Ambassades, de Préfet de Police Adjoint et j’en passe. Pour toutes ces promotions aux grades, aux fonctions et pour votre soutien sans cesse renouvelé à l’égard des femmes, nous vous réitérons notre infinie gratitude », a fait savoir le Caire. De 30 femmes policières en 1987, la police nationale compte à ce jour 3247 femmes dont 42 à de haut poste de responsabilité.
Pour rappel, c’est en 1977 que les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire.
Bema Bakayoko