Destinés aux enfants, les dessins animés (Clubs des petits) sont très prisés par ces derniers. Et le développement de la technologie marquée par l’avènement des nouveaux supports de communication, tels que les smartphones, qui offrent des possibilités de visualiser ces émissions. Ces dessins animés qu’offrent les multiples chaînes de télévision, présentent pour nombreux d’entre eux, des images de nature à faire la promotion de la magie, la sorcellerie, l’homosexualité, etc. Toute chose qui pourrait constituer pour l’éducation des enfants, une menace. Car contraire aux valeurs morales et religieuses comme le soutient un prêtre catholique, Père Stéphane Stéphane Ayebi, Aumônier diocésain de la pastorale des jeunes (Agboville). Il analyse le contenu de certains programmes des dessins animés comme de réels dangers à l’éducation des enfants.
Ci-dessous, l’intégralité de son analyse.
Les dessins animés ?
De programmes dangereux pour les enfants.
Les enfants d’aujourd’hui ont grandi depuis les langes de l’enfance en même temps que le développement des écrans. Smartphones, télévisions, tablettes, consoles, etc.
Les enfants y passent des heures et des heures ! Certains parents se disent : « Tant qu’ils sont devant leurs dessins animés, rien de grave ». Mais ces fameux programmes pour enfants devant lesquels nous les laissons se prélasser, sont-ils vraiment inoffensifs ? Ces émissions sont loin d’être puériles.
Les dessins animés ne sont plus ce qu’ils étaient. Combien sommes-nous à le constater ? Fini Candy Candy, Bouba ou encore Bell et Sébastien, les héros Disney ou les joyeux personnages de Midi les zouzous. Robots, forces surnaturelles et gentilles sorcières ont envahi les programmes des enfants. D’où, l’apparition d'apposer à l’écran, un pictogramme indiquant l’âge à partir duquel un programme peut être regardé : tous publics, -10, -12, -16 et -18. Nous qui sommes responsables, savons faire la différence entre le bien et le mal et trouvons souvent ces dessins animés d’une absurdité déconcertante.
Mais pour les enfants, c’est une autre histoire ! Encore inoffensifs, ils ont tendance à s’imaginer voyager dans les univers que leur présentent ces dessins animés. Leurs personnages favoris ? Ils s’y identifient et rêveraient d’être comme eux. Si l’on parlait de la princesse Sarah, ce serait une assez bonne nouvelle. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit d’un sorcier avec de supers pouvoirs, ou d’une jeune adolescente arrogante prête à tout pour être la fille la plus populaire du lycée ?
Il y a quelques années, émergeait le scandale des dessins animés qui seraient loin d’être innocents. Toutes sortes de théories circulent sur Internet colportant les penchants de l’industrie Disney pour le satanisme, son culte de la sorcellerie, mais surtout sa fâcheuse habitude d’incorporer des images subliminales à connotation sexuelle. Il est impérieux de noter la déviance des dessins animés depuis quelques années. Notez par exemple que naissait récemment, la question d’introduire pour la première fois, une princesse homosexuelle, la fameuse Elsa du dessin animé à succès "la reine des neiges".
L’une des caractéristiques évidentes des dessins animés actuels est leur penchant pour l’occultisme et les forces surnaturelles. Sorcières, vampires, fées, sirènes, magiciens : quel enfant n’a jamais rêvé d’avoir des pouvoirs magiques ou d’être une créature surnaturelle ?
Bien que d’apparence inoffensive, nous ne devons pas négliger les dessous spirituels de ces dessins animés. Nos enfants ne doivent pas s’affaler devant de tels programmes. Le risque : qu’ils finissent par se plaire dans ces univers sombres, qu’ils commencent à s’intéresser eux-mêmes à la magie, et en quelques clics sur Internet, qu’ils essaient de l’exercer en secret dans leur chambre… Pourquoi les laisser idolâtrer des sorciers et plonger dans l’univers ténébreux de ces films ?
Soyons des adultes attentifs et vigilants. Ne laissons pas nos enfants se poser devant des programmes dangereux pour leur spiritualité !
Père Stéphane Stephane Ayebi
Aumônier diocésain de la pastorale des jeunes (Agboville).
Ernest Famin