La prise en compte de leurs revendications dans le dialogue social engagé avec le gouvernement ivoirien et le patronat principalement sur le relèvement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est chose faite selon lui.
« Nous allons encore renégocier les minimas catégoriels pour qu’ils soient revalorisés et travailler à l’effet de faire en sorte qu’il ait une régulation de ce dialogue social pour que chaque trois ans, nous puissions rediscuter le relèvement du SMIG afin d’améliorer de façon régulière les conditions sociales de vie et de travail des travailleurs du secteur privé», a-t-il dit. Mais d’autres questions comme dont l’impôt sur les pensions sont encore la table de discussion des parties prenantes afin de trouver une issue favorable d’ici décembre 2022.
« Nous avons pour ambition de changer de paradigme, c’est pourquoi nous échangeons avec nos camarades pour qu’ils comprennent que le dialogue social tel que prôné par les normes de l’organisation internationale du travail est vivifié en Côte d’Ivoire par le patronat, le gouvernement et les centrales syndicales », a-t-il souligné,
Le SMIG est actuellement de 60 000 francs CFA. C’est en novembre 2015 que les travailleurs du secteur privé avaient obtenu le relèvement du SMIG qui est passé de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA, soit quasiment 100% de relèvement grâce à l’implication des centrales syndicales. Puis, ces derniers ont pu obtenir, en 2019, le relèvement de l’indemnité de transport pour Abidjan et Bouaké qui est passé de 25000 FCFA à 30000 FCFA et pour les autres régions à 20000 FCFA.
