Société

JIF 2022 – Les femmes chercheures de l’université d’Abidjan plaide pour une l’égalité de chance

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La célébration de la Journée internationale des droits de la femme, prévue chaque année pour le 8 mars, a été marquée ce mardi, à l’université Félix Houphouët Boigny par une cérémonie à laquelle a pris par le Président de l’Université Pr Ballo Zié.

Il a choisi l’occasion pour faire l’état des lieux et célébrer avec ces femmes les avancées de leurs droits, les sensibiliser pour construire une Administration juste, équitable et égalitaire où chacune trouve sa place et se réalise.

« Cette journée constitue une opportunité pour les Etats de faire le bilan des avancées en matière des droits de la femme et de prendre la pleine mesure du chemin à parcourir pour parvenir à l’égalité entre l’homme et la femme (…) Le Gouvernement déploie des efforts pour que les femmes prennent toute leur place dans la construction du développement de notre pays » a indiqué Pr BALLO Zié, Président de l’Université Félix Houphouët Boigny. Poursuivant, il a expliqué que « malgré la mise en place de fonds spéciaux pour l’autonomisation de la femme notamment le fonds femme et développement du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant et du fonds de l’entrepreneuriat féminin du ministère du commerce, des obstacles d’ordre culturels doivent être surmontés ».  C’est pourquoi, « l’Université Félix Houphouët Boigny s’associe aux efforts du gouvernement pour sensibiliser les étudiants et le personnel pour qu’ils s’approprient la question des droits de la femme pour l’édification d’une société plus incisive » conclut-il.

La prise en compte du Genre permet de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes pour une société juste et équitable. Il faut donc assurer l’égalité des hommes et des femmes aux mêmes droits dans le domaine de l’emploi et aux mêmes opportunités ou aux mêmes chances tout en respectant leurs spécificités. Ainsi, Pr Marie Clémence ADOM, représentante des femmes a exprimé au Président les besoins et les difficultés qu’elles rencontrent dans l’exercice de leur métier.

« Toutes les femmes chercheures et enseignantes chercheures vous dirons à quel point les changements de grades sont vécus comme de vrais parcours de combattants au cours desquels, trop souvent certaines ont dû faire des choix draconiens et parfois douloureux (…) Dans un tel contexte, l’égalité de chance passe nécessairement par la mise en place de mécanismes d’accompagnement susceptible d’alléger le poids des charges sociales et domestiques » révèle-t-elle.

Celles qui contribuent par leurs sacrifices quotidiens, au bien-être de la société voudraient de meilleures conditions de travail pour un meilleur rendement. « Pourquoi ne pas créer à l’Université ou à proximité une structure d’accueil de jeunes enfants  de type crèche, halte-garderie, centre aéré ou encore même bibliothèque enfants et adolescents » propose Pr Adom comme solutions avant d’inviter les femmes à s’engager pour la valorisation de leur droit.

« Nous sommes femmes et c’est magnifique de l’être. Mais nous sommes femmes c’est une responsabilité : grande, importante prestigieuse même. Il nous appartient de le vivre ainsi et de la manifester par un engagement réel » conclut-elle.

La Journée internationale des droits des femmes a été instituée en 1977 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Au plan international, le thème de l’édition 2022 est : "L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable". Au niveau national, c’est : "L’égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire" qui a été retenu.

Famin Ernest

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