Société

Environnement : Un programme pour reboiser la forêt ivoirienne

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Le programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique) a pris fin vendredi 10 décembre 2021 à Abidjan- Cocody, au Sofitel Hôtel Ivoire avec la décision d’accompagner la Côte d’Ivoire dans trois projets où l’observation satellitaire est primordiale.  Au terme de ces assises, Jobst Von Kirchmann, ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a plaidé pour la reconstitution du couvert végétal ivoirien, ainsi que pour une politique de pêche durable et une réponse à la problématique des érosions côtières. Le diplomate a surtout insisté sur son soutien pour la surveillance du couvert forestier. « La première expérience sera une surveillance de la déforestation. Avec cette application, on peut voir comment la forêt se dégrade», a-t-il relevé.

 

La Côte d’Ivoire a perdu près de 90% de ses forêts en 50 ans 

 

La Côte d’Ivoire a perdu près de 90% de ses forêts en 50 ans. Le pays fait face à une dégradation rapide de ses ressources naturelles, marquée par une forte déforestation, la disparition de certaines espèces fauniques et floristiques et une absence de synergie dans la gestion des ressources en eau. Le couvert forestier est aujourd'hui estimé à 2,97 millions d’hectares, soit seulement 9,2% du territoire national. L'objectif du gouvernement est de porter le couvert forestier à au moins, 20% du territoire national d’ici à 2030.  Jobst Von Kirchmann a encouragé les gouvernants à intégrer l’observation satellitaire dans leurs programmes de développement. « On a compris que l’observation terrestre a une valeur ajoutée. Quand vous avez des données de l’observation terrestre, c’est important que les gens sachent les utiliser. Aujourd’hui, les problèmes comme les changements climatiques, la déforestation doivent être résolus à une échelle mondiale. Il faut faire des applications. Ce n’est pas seulement pour le secteur public, c’est aussi pour le privé. Il faut être inventif », a insisté le diplomate. Le coordonnateur du programme spatial africain, Ouattara Tidjane, a exhorté l’Afrique à l’utilisation des services et applications d’observation de la terre pour favoriser la gestion de l’environnement, des ressources naturelles et à long terme, le développement humain. Sans toutefois négliger l’exploitation optimale des informations des satellites dans la gestion des ressources, l’aménagement du territoire ou encore la lutte contre le changement climatique. « C’est un projet de 30 millions d’Euros, soit 19 676 415 108 F CFA. Plus de 120 institutions impliquées dans toutes les 5 régions de l’Afrique.  Chaque pays vient avec ses priorités. GMES

 

a beaucoup à fournir, parce qu’il est basé sur le principe du partage entre l’Europe et l’Afrique, en termes d’utilisation du satellite pour le développement. L’observation de la terre offre des méthodes qui permettent de compter des arbres », a-t-il insisté.

 

 

Venance Kokora

 

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