Santé

Traitement de l’insuffisance rénale : La dialyse pour les fonctionnaires désormais à 1750 FCFA

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Le PCA de la MUGEF-CI Gnogbo Paul à gauche et le Prof Clément N’guessan s’engagent à travers ce partenariat pour une prise en charge à moindre coût aux fonctionnaires victimes de l’insuffisance rénale
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Le tarif pour la dialyse ne coutera plus les yeux de la tête aux fonctionnaires. Cela a été possible grâce à la signature de convention entre la MUGEFC-CI et le CNPTIR. La cérémonie a eu lieu le mercredi 31 juillet 2024dans la salle de conférence du SAMU au Chu de Cocody.

Les signaux du partenariat entre la mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (MUGEFC-CI) et le Centre National de Prévention et de Traitement de l’Insuffisance Rénale (CNPTIR) sont plus que rassurants. Le premier partenariat entre ces deux organisations publiques va faciliter significativement la prise en charge médicale des fonctionnaires victimes de l’insuffisance rénale. La MUGEF-CI a fait un don au CNPTIR de 20 générateurs de dialyse et d’un système de traitement d’eau. Avec ce don de matériel médical, la dialyse pour les fonctionnaires sera au coût de 1750 FCFA selon les clauses de la convention. 

En application des clauses de cette convention, le CNPTIR s’engage entre autres en plus du tarif de la dialyse, à garantir au moins deux (02) séances d’hémodialyse par semaine aux mutualistes ; à conclure une convention de collaboration qui fera du CNPTIR un prestataire médical agréé par la MUGEF-CI et à intégrer l’unité d’hémodialyse du Service Médical des Fonctionnaires (SMF) en centre annexe du CNPTIR avec un statut particulier.

Pour Gnogbo Paul, PCA de la MUGEF-CI la signature de cette convention de partenariat « offre l’opportunité à tous les mutualistes déclarés malades de l’insuffisance rénale d’avoir accès à une prise en charge dans le réseau du CNPTIR sur toute l’étendue du territoire national. Avec la signature de cette convention, la MUGEF-CI garantit au moins deux séances d’hémodialyse par semaine à ses mutualistes prise en charge dans le réseau du CNPTIR ». Il a invité les fonctionnaires malades de tirer profit de cette opportunité : « Je voudrais donc, de façon solennelle, inviter tous les mutualistes malades de l’insuffisance rénale qui n’arrivent pas à se soigner par faute de moyens, à se tourner vers la MUGEF-CI, leur mutuelle, pour une prise en charge de qualité et à moindre coût ». 

 

Pour sa part, le Professeur Clément N’Guessan, Directeur général du CNPTIR « il s’agit d’une très bonne convention. La MUGEF-CI nous autorise à gérer le centre d’hémodialyse du service médical des fonctionnaires. Qui devient ainsi la 14è antenne du centre national de prévention du traitement d’insuffisance rénale. La MUGEF-CI nous offre 20 générateurs de grande marque et de grande qualité pour nous permettre d’équiper le nouveau centre et remplacer des générateurs qui sont en mauvais état. Six de ces générateurs serviront à étendre le centre de service médical des fonctionnaires. C’est un vrai partenariat. Un partenariat pleinement citoyen », s’est réjoui le Professeur Clément N’Guessan. 

Il a ajouté que cette 14è antenne vient à point nommé, « car elle va permettre d’accroitre la capacité de recrutement de nouveaux malades en particulier les nouveaux cas de fonctionnaires malades ». 

 

« Il faut que les familles donnent leur rein à leurs proches »  

 

Au-delà de la dialyse comme traitement pour les atteintes de la maladie, le Professeur N’guessan recommande fortement la transplantation rénale. Selon lui, c’est le véritable traitement qui permet aux malades de retrouver une santé rénale normale. Mais le hic soulevé par cet universitaire, c’est la difficulté pour les familles des malades à offrir leur rein en vue de la transplantation : « La dialyse n’est pas la seule activité de notre structure. L’autre façon de traiter la dialyse est la transplantation rénale. C’est la seule façon de guérir de la maladie. Mais cela suppose qu’il faut qu’il y ait des donneurs. Il faut qu’on sensibilise les familles des patients à l’effet que celles-ci puissent donner un rein à leurs proches pour que celui-ci puisse guérir de la maladie. Nous faisons la transplantation depuis une douzaine d’années et nous avons greffé une centaine de patients. Nous avons l’habitude, mais l’obstacle auquel nous sommes confrontés, c’est le problème des donneurs », a-t-il mentionné. 

Ernest Famin

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