Santé

Santé: Institut Pasteur de Côte d’Ivoire – 50 ans au service de la santé et de la recherche

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L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire célèbre ses 50 ans d’existance (Ph Dr)
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Du 2 au 6 mai prochain, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) commémore ses 50 ans d’existence sous le thème : « 50 ans au service de la population : défis et innovation ».

Présent dans 25 pays sur tous les continents, l’Institut pasteur travaille à contribuer à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l'innovation, l’enseignement, et des actions de santé publique.

 

50 ans de sciences

Il développe de nombreux grands projets internationaux en partenariat avec les grandes instances scientifiques internationales comme l’Organisation mondiale de la santé, et de nombreuses organisations, fondations, instituts de recherche, universités ou autres acteurs privés du monde entier. Fort de sa réputation d’excellence et fidèle à ses valeurs universalistes, l’Institut Pasteur mène une politique internationale ambitieuse. 

Créé par la loi N° 72-511/ 1972, l'Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a été inauguré par feu le Président Félix Houphouet-Boigny et le Professeur Jacques Monod, alors directeur de l'Institut Pasteur de Paris. 

Érigé en 1991 en établissement public à caractère industriel et commercial placé sous tutelle administrative du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a pris ses quartiers généraux à Adiopodoumé et au centre hospitalier universitaire de Cocody. 

Les festivités marquant ses cinquante années d'existence se tiendront à l'hôtel Palm Club de Cocody -Abidjan et sont placées sous haute la présidence du Professeur Adama Diawara, Ministre de l'enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.

 

Des festivités scientifiques et sportives

La cérémonie qui sera organisée permettra de dresser le bilan des cinquante années passées, identifier les succès et les challenges, ouvrir l'institution au grand public, faire des propositions sur l'avenir et déterminer les stratégies permettant à l'institution de faire face aux enjeux des prochaines décennies. Elle permettra de montrer les missions de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire dans notre pays et dans la sous-région à travers ses différents domaines de compétence et d'activités en Côte d’Ivoire.

Trois grandes activités majeures vont meubler cette célébration. Il s’agit d’un colloque scientifique, d’une journée portes-ouvertes et d’une journée sportive. 

 

L’IPCI au cœur de la riposte contre le COVID-19

L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) dispose de l’unique expertise dont les résultats des tests font référence selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a une vocation de recherche, de formation et d’appui à la santé publique. Dans ses missions , il est chargé de l’étude des maladies transmissibles et immunitaires de l’homme , l’étude et la recherche des substances naturelles utilisables à des fins médicales et pharmaceutiques; la prévention et la prophylaxie de ces maladies en collaboration avec les services de santé et tous les utilisateurs des produits de la recherche médicale; l’intégration et la formation des chercheurs, des techniciens et des personnels de laboratoire spécialisés dans la recherche et la prévention médicales et la fourniture de prestations de recherche, analyses médicales, examens et conseil au bénéfice de partenaires extérieurs publics et privés, dans les domaines de sa compétence.

Depuis le début de la crise du Coronavirus, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire mobilise son savoir-faire technique et ses équipes pour parer à toutes les éventualités. Le gouvernement ivoirien l’a qualifié à cet effet, le 31 mars 2020, de « rouage essentiel du plan national de lutte contre le COVID-19 ». Ce qui a valu un prix d’excellence à sa directrice générale, le professeur Mireille Dosso, chercheuse, microbiologiste et virologue.

Sous sa houlette, un laboratoire de haute sécurité, appelé communément P3 ET P4 est en cours de construction. D’un coût de 5,6 milliards de FCFA, l’infrastructure de pointe permettra de manipuler les microbes dangereux comme Ebola, grippe aviaire, etc. sur place.

 

Joël DALLY

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