Face à cette situation persistante, la figure emblématique de l'évolution de la capitale de la région de la Bagoué, la députée-maire Mariatou Koné, a brisé le silence samedi 13 juillet 2024. « Nous ne pouvons plus tolérer la présence de deux chefs de canton et deux chefs de village lors de nos activités », a-t-elle déclaré avec fermeté. Mariatou Koné a souligné que cette situation, indigne de la renommée de sa commune, doit être résolue rapidement et conformément aux traditions locales : « Personne, y compris moi, ne peut s'immiscer dans les affaires de la chefferie traditionnelle. La coutume interdit à toute femme de prendre position dans les questions de chefferie et de terre. Croyez-moi, je respecterai ces principes tant que je serai à la tête de la commune de Boundiali », Ainsi, elle a réfuté les rumeurs infondées qui lui prêtaient des interférences dans le choix des chefs traditionnels de sa circonscription. Cette clarification franche de la ministre actuelle de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation est intervenue lors de la troisième session du Conseil municipal de l'année 2024, en présence des six autres maires de la région de la Bagoué et du ministre Bruno Koné, président du Conseil régional de ladite région. Mariatou Koné appelle à l'unité et à la résolution pacifique de ce conflit de bicéphalisme pour préserver l'unité et la prospérité de Boundiali, ville en plein essor du Nord de la Côte d'Ivoire.
Yacouba Doumbia, envoyé spécial