Politique

17e session des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique:Le plaidoyer de Bictogo Adama au sommet des parlements à Alger

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En marge de la 17ème session des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, le PAN Adama Bictogo a porté la voix de la Côte d’Ivoire à Alger. (Photo : DR)
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La président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo est sur tous les fronts dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Dans le cadre de la coopération islamique, le premier des députés ivoiriens a fait un plaidoyer pour la redynamisation de cette organisation.

Le patron de la Chambre basse du Parlement ivoirien séjourne actuellement en Algérie où il prend part aux travaux de la 17e session de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique. Organisé autour du thème « Le monde musulman et les enjeux de la modernité et du développement », les travaux de cette 17ème session ont pris fin ce lundi 30 janvier au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal « CIC » à Alger, par l’adoption de la Déclaration d’Alger : Un appel à l’unification des rangs pour lutter contre l’occupation sioniste, l’islamophobie, le terrorisme et à la coopération pour réaliser le développement dans tous les domaines. Au terme des travaux, la délégation de parlementaires ivoiriens conduite par le président de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire Adama Bictogo a pris une part très active aux assises. S’exprimant au 2e jour des travaux de la Conférence, le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a salué les actions menées par l’union en faveur des populations des pays membres.   Il a surtout appelé à faire face aux crises multiples et aux défis de développement auxquels sont confrontés le monde musulman, à une prise de conscience et à des actions d’envergures afin de proposer des solutions durables.

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« Le monde musulman est confronté à des défis difficiles et variés, et une prise de conscience et une réponse réelles et efficaces sont nécessaires pour parvenir à la paix des sociétés et résoudre les problèmes socioéconomiques, ainsi que sécuritaires, politiques, culturels et autres, notamment avec les répercussions de la crise du Covid-19 et la crise énergétique » a-t-il martelé. La 17e session de la Conférence de l’Union parlementaire des États musulmans a été l’occasion pour les pays membres de discuter aussi de la lutte contre le terrorisme qui frappe les pays africains   du sahel et du bassin du lac Tchad. « Une menace par les ennemis de l’Islam qui se réclament musulmans mais qui commettent des actes contre lui » pour lesquels les pays membres appellent la nation musulmane à organiser ses rangs et à s’unir pour condamner les attaques terroristes sous toutes ses formes dans la solidarité et la cohésion. En marge de la conférence, le président de l’Assemblée nationale a eu plusieurs échanges bilatéraux avec les présidents des parlements du Sénégal, du Burkina Faso de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, de l’Algérie et du Qatar. Notons que la conférence a été marquée par la présence de plus de 35 parlements de pays musulmans et plus de 22 présidents de parlement. 

Bema Bakayoko, Avec Sercom 

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