« Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef suprême des armées, je vous demande respectueusement d’autoriser l’exécution du défilé militaire marquant les festivités de l’anniversaire des 62 ans de l’indépendance de la République de Côte d’Ivoire ». C’est par cette phrase et bien sûr avec l’accord du président Alassane Ouattara que la parade a débuté à la place jean Paul II du quartier 220 logements de Yamoussoukro.
Le défilé militaire s’est déroulé en trois sections : aérienne, pédestre et motorisée avant le défilé civil. En ouverture, apparaissent dans le ciel deux patrouilles aériennes ; la première est constituée de deux porteurs de transport tactique de type CASA 295 et Antonov 26 et la seconde mettant en œuvre des hélicoptères de transport de type MI8 et des hélicoptères d’attaque de type MI24 qui font partie de la réserve aérienne. 34 detachements militaires et paramilitaires, 227 engins et véhicules, 8 détachements des étudiants des universités et grandes écoles, 28 caravanes thématiques des 14 districts ont pris part au défilé qui était placé sous le commandement du général de brigade Chérif Ousmane, sous-chef d'état major de l'armée de terre.
Fusion des musiques de l'armée
Le défilé a été rythmé par une fusion des musiques des armées de la gendarmerie nationale, de la police nationale ainsi que de la garde républicaine. La parade a commencé par la présentation du drapeau au Chef de l'Etat porté par le capitaine Gondo Harley Money, des forces armées de Côte d’Ivoire. Les enfants de l'Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) ont ouvert le défilé pédestre suivi du détachement de l'invité spécial (le Liberia) avant le passage de cinq détachement de la gendarmerie nationale, onze de l'armée et cinq de la police.
Les forces spéciales vivement acclamées lors de leur parade militaire ont mis fin à cette parade pédestre. Outre cela, 227 véhicules et engins se sont succédés pour la partie motorisée. La Garde républicaine a clôturé le défilé militaire sous les ordres de son commandant en second, Aké Loba avant le retrait du drapeau qui a fait place au défilé civil.
Joël DALLY, Envoyé spécial