Politique

Soldats ivoiriens au Mali: Téne Birahima Ouattara aux familles: "Il faut rester serein "

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Téne Birahima Ouattara s’engage pour la libération des militaires (Photo DR)
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Tené Birahima Ouattara, ministre de la Défense a rencontré ce mercredi 03 août 2022 à l’Etat-Major au Plateau, les familles des militaires ivoiriens emprisonnés à Bamako.  

Suite à leur réception  par Lassina Doumbia, chef d’Etat-major ivoirien, les familles des 49 soldats ont été à nouveau reçues à la demande du président de la République Alassane Ouattara, par le ministre Tené Birahima Ouattara,  hier mercredi 3 août 2022. Le garant de la défense ivoirienne expliqué aux parents que leurs enfants étaient partis à Bamako pour une mission de soutien au Mali. Il a informé que des contacts réguliers sont faits entre les Chefs d’État -Majors des deux pays, mais également entre les ministres de la Défense du Mali et de la Côte d’Ivoire. Téné Birahima Ouattara s’est félicité de a la  médiation engagé par le président togolais Faure Gnassingbé qui a eu lieu à Lomé.  Pour lui, cette situation entre les 02 pays frères est un malentendu. « On ne peut pas accuser de mercenaires des soldats d’un pays avec lequel on a mis en place une mutualité de lutte contre le terrorisme. Vos enfants ont été déployés dans une mission régulière (…) Ne vous laisser pas manipuler.  En pareilles circonstances il faut rester serein », a-t-il indiqué.

C’est Alfred Kouassi, père du lieutenant Kouassi, chef de détachement du contingent ivoirien retenu au Mali qui, a salué les initiatives des autorités ivoiriennes envers eux. « Nous avons été déjà reçus par le chef d’Etat-Major qui nous avait donné toutes les informations utiles sur les circonstances de la présence et de l’arrestation de nos enfants. En nous recevant à nouveau aujourd’hui, le ministre d’État, ministre de la Défense et le président de la République démontrent ici que l’État n’oublie pas ses enfants.  Merci pour tous ces efforts fournis pour que nos enfants recouvrent la liberté », s’est réjoui Kouassi Alfred. Saisissant cette occasion, les familles des 49 soldats ont souhaité savoir s’il existe d’autres canaux de discussions en dehors de ce qui est connu ? Ils ont par ailleurs voulu savoir plus au sujet des rumeurs d’une mise sous mandat de dépôt de leurs proches. 

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