En Côte d’Ivoire, les autorités se sont félicitées du bon déroulé de la cinquième phase du dialogue politique qui s’est achevée vendredi 4 mars.
Toutes les parties en présence ont signé un accord portant sur la nécessité de réformer la Commission électorale indépendante ou encore de procéder à un redécoupage des circonscriptions électorales.
Selon l’analyste politique Sylvain N'guessan, joint par RFI, le « minimum a été obtenu » mais il rappelle également que dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, la signature d’un accord ne préfigure pas de l'effectivité des réformes.
Un succès « relatif »
« On peut penser, dans un premier temps, que c’est un succès relatif. N’empêche que la Côte d’Ivoire à cette mauvaise tradition d’avoir des négociations dont les points d’accords sont paraphés sans que personne ne veuille les mettre en pratique. Depuis le retour du multipartisme au début des années 1990, ce genre d’exemple, on en citerait, on en citerait... Est-ce que, dans la réalité, le pouvoir en place peut accepter un nouveau découpage électoral ? Dans un premier temps, on va donc se dire que le minimum de satisfaction a été obtenu mais attendons de voir, dans la pratique, pour mieux apprécier la posture des uns et des autres ».
En revanche, aucun accord n’a été trouvé entre les partis politiques concernant la situation juridique de Laurent Gbagbo sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison, par la justice ivoirienne, ou au sujet des leaders politiques en exil, comme Guillaume Soro et Charles Blé Goudé.
Rfi