L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, ne veut rien à avoir avec le nouveau parti de son époux, avec lequel elle est en instance de divorce. En témoigne sa décision de décliner la proposition faite par Laurent Gbagbo de la nommer au sein du Conseil Stratégique Politique (CSP) du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Elle devait être au nombre des personnalités dont la nomination devait être rendue publique au cours d’une cérémonie, qui s’est tenue hier, lundi 25 octobre 2021, à l’ex-QG de campagne de Gbagbo lors de la présidentielle de 2010, sis à la Riviera Attoban. Mais Simone Gbagbo a rejeté du revers de la main, cette nomination au sein de l’un des premiers organes du nouveau parti, porté sur les fonts baptismaux les 16 et 17 octobre 2021. C’est du moins ce que révèle un document signé de la porte-parole de Gbagbo, l’avocate Habiba Touré.
On y apprend qu’avant de rendre publique la liste des premières personnalités nommées dans certaines instances du PPA-CI, Gbagbo a mandaté Hubert Oulaye d’aller porter à l’ex-Première dame, l’information selon laquelle son (ex-) époux, lui proposait d’intégrer le Conseil Stratégique Politique (CSP). À la tête dudit organe, a été nommé Assoa Adou, sous les ordres de qui Simone Gbagbo devait travailler. Ce CSP, est-il indiqué dans le même document, a pour mission de « penser la stratégie globale du parti en appuyant le président du parti dans ses prises de décision et à veiller au respect des décisions prises ».
Mais l’ex-Première dame a jeté à la poubelle, cette nomination que d’autres pontes, transfuges du Front populaire ivoirien (FPI), ont pourtant accueillie favorablement. Figurent, en effet, dans ce CSP, des noms bien connus comme Laurent Akoun, Odette Lorougnon, Odette Sauyet, Lida Kouassi, Alphonse Douati, Koné Boubacar, Lia Bi Douayoua. Simone Gbagbo n’a pas voulu se fondre dans ce peloton de 17 personnalités. Elle affirme ainsi, de plus en plus, son intention de prendre ses distances, vis-à-vis du nouveau parti créé par son (ex-) époux.
Assane Niada
