La peur, l’inquiétude et le doute d’un côté, et la démonstration de force ou encore ‘’le match retour’’ d’un autre, semblent gagner Tenor et Eunice Zunon quelques jours après la diffusion sur les réseaux sociaux, de leurs scènes de ménage qui s’étaient produites en France, il y a trois semaines. Le chanteur camerounais présent à Abidjan pour raisons professionnelles, dit-on, à la veille de la fuite desdites vidéos sur les réseaux sociaux, devra encore rester dans la capitale économique ivoirienne, le temps de la fin de la procédure policière et judiciaire en cours.
Tenor convoqué à la police
Eunice Zunon, de la web-humoriste ivoirienne, apprend-on de sources policières, a porté une plainte à la police pour droit à l’image et diffusion de vidéos portant atteinte à son honorabilité. Une information confirmée par Éric Bédi, membre du staff de la web-humoriste. « Pour l’instant, aucun commentaire. La police fait son travail sérieusement et sereinement », nous a-t-il confié dans l’après-midi du jeudi 25 août 2022. Du côté de Tenor et de son staff logés dans un luxueux hôtel à Abidjan, leurs conseils, apprend-on, ont réceptionné la plainte. Même s’ils disent afficher une sérénité avec la suite de cette affaire, toutefois, la peur et la prudence semblent les habiter. Ils comptent, selon notre source, se remettre à l’Ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire pour leur défense. Également, le chanteur qui est à Abidjan dans le cadre de rendez-vous professionnels, se voit bloqué à Abidjan et ne pourra pas quitter de sitôt, la capitale économique ivoirienne tant que cette affaire n’aura pas connu tous ses rebondissements.
« Tenor est bloqué à Abidjan. Il ne peut pas sortir d’Abidjan pour l’instant », nous confie une source proche du chanteur camerounais. Entre doute, méfiance et crainte, le chanteur veut laisser les choses se faire en donnant sa part de vérité. L’apparition de ces vidéos sur les réseaux sociaux continue de susciter autour des proches du chanteur, des interrogations et inquiétudes. Pour eux, il est clair que l’Ivoirienne a mis à exécution, sa fermeté à donner un « match retour » après sa débâcle de la France où elle a été déboutée par la police française. Fille de magistrat et de procureur, Eunice Zunon compte faire payer son désormais ex-fiancé pour la dégradation de son image et l’humiliation qui découlent de la diffusion sur les réseaux sociaux de ses vidéos. Sur l’origine de la diffusion des vidéos sur les réseaux sociaux, les deux camps se rejettent la faute. Le camp Tenor indique avoir partagé lesdites vidéos à la belle-mère et au staff de la web-comédienne. « Le manager de Tenor a envoyé les vidéos à la belle-mère et aux membres du staff d’Eunice. En le faisant, le manager voulait attirer l’attention sur l’attitude d’Eunice qui n’est pas à sa première fois dans de telles scènes de violence », nous confie une proche de Tenor.
Là où tout a basculé
Alors que beaucoup prédisaient une courte durée à leur idylle amoureuse, Eunice Zunon et Tenor prouveront tout le contraire aux mauvaises langues. À tel point que les deux fiancés seront cités en exemple. Ils feront même la Une de grands magazines affichant fièrement leur complicité. Dans les aéroports, comme dans les lieux publics, et même sur les réseaux sociaux, ils ne manqueront pas d’occasion pour se donner des baisers langoureux et autres câlins. Leurs fiançailles au Cameroun vont d’ailleurs, confirmer l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre. Que non, derrière toutes ces belles choses qu’ils montraient, se cachaient des scènes de violence et de souffrance. Eunice Zunon est indexée d’entretenir ce regain de violence, taxée d’être impulsive et émotive.
La relation battait de l’aile et le chanteur a finalement opté pour la rupture. Un avis que ne partage pas sa compagne. Et leur récent voyage en France a fini par tout gâter. La dernière scène de violence s’est déportée dans la chambre d’hôtel du manager de Tenor, où lasse de subir cette scène, il finit par filmer pour servir de preuves. La police française qui avait été saisie sur plainte et dénonciation de la web-humoriste, l’a finalement déboutée en lui ordonnant de « quitter l’hôtel et la ville ».