« J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote », a annoncé le chef de l’État français, déclarant la dissolution de l’Assemblée nationale et convoquant des élections législatives anticipées, le 30 juin (1er tour) et le 7 juillet (2e tour), quelques semaines avant les Jeux olympiques de Paris.
En effet, le parti de droite radicale de Mme Le Pen, le RN (Rassemblement national), est en passe de remporter 32 % des voix, selon les sondages, soit plus du double du parti du président, la Renaissance.
Cette déclaration du président Macron fait suite à ce score historique réalisé par Jordan Bardella (Rassemblement national) lors des élections européennes, et celui, beaucoup plus faible, de la majorité présidentielle (portée par Valérie Hayer).
C’est une décision surprenante a été prise lors d'un discours télévisé au palais de l'Élysée, une heure après la clôture du scrutin et la publication des sondages de sortie des urnes pour les élections françaises à l'Union européenne.
« La France a besoin d'une majorité claire dans la sérénité et la concorde », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il ne pouvait se résigner à la progression de l'extrême droite « sur tout le continent ».
Joël DALLY