Selon le confrère panafricain Jeune Afrique, qui avait donné l'information, l'arrestation des deux soldats risquait de tendre encore un peu plus les relations entre le Mali et la France. D'ailleurs, Paris n'a pas tardé à réagir suite à leur arrestation dans le centre de la capitale malienne. Selon les dernières informations, ils ont été relâchés sans aucune forme d'explication dans l'après-midi de ce vendredi 16 septembre 2022.
Énième crise inutile
Avec cette énième crise, les observateurs se posent la question de savoir pourquoi Bamako se muscle tant sur des soldats en mission de paix et de sécurisation au Mali?
En effet, on apprend que les deux hommes ont avaient été arrêtés alors qu’ils effectuaient une « mission classique de reconnaissance » aux abords de l’école française '' Les Écrivains'' afin de la sécuriser. Jeune Afrique qui cite une source à Paris, apprend que les deux militaires « disposaient de passeports en règle » et se sont montrés « coopératifs » lors de leur interpellation. A en croire le confrère, les deux militaires présents au Mali en renfort auprès de l’attaché de défense à l’ambassade sont chargés du plan de sécurité de l’ambassade et de la sécurisation des ressortissants français dans le pays.
Bamako en perte de vitesse
C'est connu, la junte en perte de vitesse dans le dossier des 46 soldats ivoiriens encore détenus au Mali, après l'annonce d'un sommet extraordinaire de la Cedeao, vient une fois de plus convaincre de sa volonté de brouiller les pistes sur son échec cuisant. Non seulement à organiser les élections, pire à libérer les territoires du nord Mali aux mains des bandes terroristes.
Pris dans la nasse diplomatique déployée par Alassane Ouattara, Assimi Goïta prépare-t-il une porte de sortie pour échapper aux prochaines décisions des chefs d'Etats de la Cedeao.