Bouna, 18 déc 2021 (AIP)- Kambiré Massé, une vielle de 81 ans, plaide pour la prise en charge de ses 11 petits-enfants devenu orphelins, à la suite de l’attaque de Sipaldouo en novembre 2021 qui a fait trois morts.
L’octogenaire a perdu deux de ses fils dans cette attaque. Ces derniers laissent au total 11 enfants agés de un à 14 ans et des veuves vulnérables, livrées à elles-mêmes. Elle souligne que depuis le décès de ces agriculteurs, la faim et toutes sortes de maux accablent la famille.
C’est au cours d’une sensibilisation entreprise dans la localité jeudi 16 décembre 2021 par l’ONG Equal acces international, sur les règlements pacifiques de conflits, qu’elle a lancé cette doléance auprès des bonnes volontés dans l’espoir d’être entendue.
Dans la matinée du 15 novembre 2021, des habitants de Sipaldouo allant pour des travaux champêtres ont été surpris par des coupeurs de route qui les ont dépouillés avant d’ouvrir le feu sur trois paysans. Deux ont perdu la vie sur place et l’autre plus tard à l’hôpital.
Une délégation conduite par le préfet de région Joseph Kpan Droh, et comprennant des élus tels le député de Bouna, Dah Sansan et bien d’autres cadres, s’était rendue à leur inhumation à Sipaldouo.
(AIP)