La jeunesse de la #région ne veut pas rester en marge de la réalisation du projet du port sec de #Ferké. Dans cette interview, le président du Mouvement pour la promotion de la région du Tchologo (MPT), Larrios Coulibaly, exhorte les populations à prendre une part active dans sa réalisation.
Le gouvernement a procédé récemment, au lancement des travaux du port sec de Ferké. Comment avezvous accueilli ce projet?
Avant tout propos, permettez-nous d’exprimer toute notre gratitude et reconnaissance au Président de la République, ainsi qu’au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement ivoirien, pour le travail d’hercule qu’ils abattent au quotidien pour le bien-être des Ivoiriens. Toute notre fierté au ministre d’État, ministre de la Défense, président du Conseil régional du Tchologo, Monsieur Téné Birahima Ouattara qui est personnellement impliqué dans le développement de la région du Tchologo. Vous comprenez aisément déjà, quelle est notre joie et notre fierté de voir ce projet se réaliser ici dans notre région.
Avez-vous été associez à son élaboration ?
Bien sûr. Un tel projet ne peut pas être élaboré sans l’implication des autorités et des populations qui sont les premières bénéficiaires.
Quelle sera la contribution du MPT pour la réussite dudit projet?
Nous pensons qu’au-delà du MPT, c’est toute la jeunesse du Tchologo en particulier et en général, la jeunesse ivoirienne qui doit s’impliquer dans la réussite de ce projet. Quant au MPT, nous comptons jouer notre partition à 100% pour la réussite du projet. La première action est la sensibilisation de la jeunesse du Tchologo sur les retombées d’un tel projet. Il s’agit d’inviter toute la population à s’impliquer à 200% pour que le port sec soit construit.
Avez-vous prévu des actions en interne ?
Comme nous le disions plus haut, il faut sensibiliser les #populations, leur apporter l’information vraie et ce travail, nous l’avons déjà commencé sur le terrain avec la contribution des élus et cadres de la région. Aussi, faut-il le dire, le président du conseil régional s’implique dans l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est ce qui a contribué à la mobilisation des élus, sans distinction de parti politique, des cadres et des populations, ce jour. Nous adressons encore nos infinis remerciements au ministre d’État, ministre de la Défense, Monsieur Téné Birahima Ouattara.
Quelles sont les attentes de votre mouvement ?
Au regard de la réalisation du projet, nos attentes sont comblées, surtout en termes d’emplois. Il est bien dit qu’il va susciter la création de plus de 70 000 emplois directs et indirects.
Que peut demander encore un mouvement de jeunesse ?
Justement. Comment la jeunesse du Tchologo compte-t-elle saisir sa chance pour avoir un emploi décent et durable ? Il sera maintenant question de mettre tout en œuvre pour que cette #jeunesse du Tchologo soit la première bénéficiaire du projet. Il faudra aussi penser aux entreprises locales dans l’attribution des marchés, afin qu’elles puissent également bénéficier des retombées du port sec. Ce dernier point, nous comptons le défendre dans la mesure du possible, avec le concours des cadres, auprès de l’entreprise qui se charge de réaliser le projet. 500 personnes devront être relogées ou réinstallées pour une enveloppe estimée à 7 milliards de Fcfa.
Le processus a-t-il démarré ?
Bien sûr que oui. Vous le dites vousmême, c’est un processus. Un gros travail est déjà fait sur le terrain.
Selon vous, quel sera l'impact de cette infrastructure sur la région du Tchologo ?
L’impact sera énorme et va s’étendre au-delà même du Tchologo. C’est une #infrastructure qui va contribuer à dynamiser et à consolider les acquis du transport #ferroviaire de la Côte d’Ivoire vers les pays de l’hinterland. Ce qui permettra également de développer les potentialités économiques des districts des Savanes et du Zanzan. Vous comprenez avec moi que le projet impacte plusieurs régions du pays. Il va également permettre de tirer profit des #potentialités économiques des régions frontalières de #Sikasso (Mali) et de Bobo-Dioulasso (Burkina-Faso). Vous avez constaté la présence remarquée des représentants de ces pays voisins, avec des délégations de haut niveau lors du lancement du projet.
Fatou Sylla
