Économie

Konaté Djibril (Entrepreneur) : « Que l’État nous fasse confiance pour ses travaux »

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L’entreprise CIDT a contribué aux côtés d’autres structures, à la construction de la voie et du pont du Golf dont l’accès est effectif depuis ce lundi 10 janvier 2022. L’Avenir a rencontré le Directeur général de ladite entreprise.

 

Dans quel cadre se situe votre collaboration dans la réalisation de cet ouvrage ?

Nous avons fait l’étanchéité du pont et nous sommes en train de protéger les talus. Protéger les talus revient à les engazonner avec un système allemand qu’on appelle la géo-grise forte 3D pour éviter l’érosion de surface des talus en question. Donc, nous sommes en train de faire la mise en œuvre.

 

À quoi consiste l’installation d’étanchéité sous le pont ? Et vos travaux s’étendent-ils sur combien de mètres ?

Cela consiste à éviter à l’eau de s’infiltrer dans les fissures de béton au cas où il y en aura. Ce qui permet de créer une réaction chimique afin de protéger le béton. Nous avons les talus qui font pratiquement 850 à 900 m2 et l’étanchéité s’étend sur 615 m2.

 

La voie et le pont sont aujourd’hui praticables, quelles sont les dernières retouches que vous apportez ?

Nous sommes en train d’embellir le pont pour éviter l’érosion de surface, parce qu’avec les pluies et surtout, l’endroit qui contient beaucoup d’eaux, il peut y avoir des fissures plus tard. C’est donc pour éviter l’érosion de surface sur les talus que nous sommes en train de les stabiliser.

 

En dehors de ce projet, en tant qu’entreprise ivoirienne, avez-vous d’autres expériences dans le vaste chantier qu’a lancé le président Ouattara ?

L’entreprise principale est le BTP, mais ce n’est pas maintenant que nous travaillons avec elle. Nous avons fait des remblais renforcés à Ebimpé sur 240 m de longueur et 12 m de hauteur, et nous sommes sur d’autres projets avec elle.

 

Vous contribuez au développement des infrastructures, en tant qu’entreprise ivoirienne, quels sont les sentiments qui vous animent ?

Bien sûr que c’est une fierté en tant qu’Ivoirien de contribuer à l’embellissement, à l’avancée de mon pays. Je suis prêt à faire en sorte que mon pays soit émergent comme le dit le président de la République. Mon rôle est d’apporter des solutions techniques, innovantes, économiques et écologiques afin de permettre à nos infrastructures d’être encore plus durables. Je suis fier de travailler pour mon pays et le faire avancer. Nous demandons que nos gouvernants nous fassent un peu confiance. Qu’ils fassent confiance aux jeunes entrepreneurs ivoiriens. Plus le pays devient beau et développé, plus on peut être heureux de contribuer à son rayonnement.

 

Quel est votre regard sur toutes les réalisations qui ont été faites, en particulier dans la ville d’Abidjan ?

C’est très bien ! Mais, on doit faire encore plus. On doit arriver à être l’un des pays africains à avoir beaucoup plus d’infrastructures. Et je pense que le chef de l’État est dans cette dynamique et on va y arriver. Il faut qu’on continue, qu’on ne baisse pas les bras. Il nous plus d’infrastructures pour évoluer et atteindre l’émergence. Les infrastructures sont importantes et j’encourage le président de la République à continuer toujours sur sa marche.

 

Pouvez-vous donner des conseils aux jeunes qui se plaignent de ne pas avoir d’emplois ?

Le conseil que je peux donner aux jeunes, c’est de chercher à travailler. Il ne s’agit pas seulement de s’asseoir dans les bureaux. D’une part, ils ont un peu raison de s’impatienter, parce que quand on a fini les études, et qu’on n’a pas de travail, c’est compliqué. Donc, il faut que le gouvernement trouve des solutions. Et je pense que le président a tout dit dans son message à la Nation le 31 décembre 2021. Si les entreprises, les PME comme nous, sont développées, nous allons embaucher nos frères et leur permettre de travailler. Qu’on nous fasse confiance en nous donnant des marchés. Que les marchés qu’on donne aux Européens, aux étrangers, soient attribués aux entreprises ivoiriennes et on pourra embaucher beaucoup plus d’Ivoirien. Cela va réduire le taux de chômage. Tout dépend du président de la République et du gouvernement.

Réalisée par Venance Kokora

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