La célébration des fêtes de fin d’année, et principalement la fête de Noël, offre l’occasion aux parents de faire des cadeaux aux enfants. La question qui se pose est le type de cadeaux appropriés aux enfants.
Comme il est de tradition, la fête de Noël, fête chrétienne catholique célébrée le 25 décembre de chaque année, rime avec dons aux enfants. En général, ce sont des jouets de diverse nature. C'est la foire aux jouets dans la quasi-totalité des surfaces commerciales. De toutes sortes, et pour toutes les bourses. Tous les jouets sont-ils bon à offrir ? Faut-il faire un tri entre les différents produits qui sont proposés ? Les spécialistes en sciences sociales s’accordent sur le fait qu’un cadeau influence la vie d’un enfant. Il doit permettre à l’enfant de se construire. En effet, en fonction du jeu qu’on offre, l’enfant bâtit et structure sa personnalité tout comme son développement cognitif. Sur cette base, de l’avis de certains parents, tous les choix ne sont pas permis pour les présents des enfants. Les choix tiennent compte de plusieurs critères. Dr Mossoun Mossoun Arsène est biologiste. Pour ce dernier, un cadeau offert à un enfant ne se fait pas à n’importe quel prix. « Le cadeau est une gratification par rapport à quelque chose que l’enfant a eu à faire. Ce n’est pas parce qu’il y a la fête de Noël qu’il faut offrir automatiquement un cadeau à un enfant qui travaille mal à l’école ». Le cadeau à offrir dans ce cas, pour ce biologiste, doit participer au développement intellectif de l’enfant. « Il faut donner des tablettes, des ordinateurs. Ce type de cadeaux est valable aussi bien pour les filles que les garçons ». Par contre, il n’est pas favorable pour les poupées comme des cadeaux qu’on doit offrir aux filles, car selon lui, cela les prédispose à des grossesses précoces. Dans le sens où les poupées les exposent à développer des aptitudes de mère. « Moi, je n’aime pas les poupées. Lorsqu’on donne des poupées aux filles, elles ont tendance très tôt, à vouloir soulever les enfants…. Donc, elles se disent qu’après ou pendant l’école, c’est l’enfant ». Pour lui, « l’enfant doit s’amuser, c’est-à-dire qu’il doit avoir des périodes de jeu, mais des jeux qui ne sont pas ludiques et éducatifs, ne sont pas jeux à offrir à un enfant. C’est le cas des fusils et les hommes en tenue militaire et en armes… ».
Ernest Famin
Lég : C’est la foire aux jouets dans la quasi-totalité des surfaces commerciales. (Photo DR).
