Avec pour ambition de faciliter l’intégration et la solidarité des peuples de la CEDEAO, la 3e édition du Festival national de l’Afrique a tenu toutes ses promesses. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, le roi Nana Adingra Kouassi Adiman, roi des Bron, ainsi que plusieurs rois et chefs traditionnels venus de toutes les contrées du pays et des pays voisins dont ceux du Ghana, du Burkina-Faso et du Maroc, ont rehaussé de leurs présences, la cérémonie de clôture.
Symbole du vivre-ensemble entre les communautés de la CEDEAO
Pendant près de cinq jours, ce festival qui est un puissant moyen de transmission, de promotion et de valorisation des traditions, us, coutumes et cultures des peuples africains, revendique selon Pascal Yacoumé, président du Comité d’organisation, un symbole du vivre-ensemble entre les communautés de la CEDEAO. « Cela redéfinit aussi notre mode de vie, car c’est un espace d’échange et de partage », a-t-il indiqué avant de demander que cette initiative soit institutionnalisée. « Comme doléances, nous demandons que ce festival soit institutionnalisé, un siège pour accueillir les festivaliers et une dotation en véhicules de commandement pour la Reine-mère », a-t-il soumis au parrain de cette édition, le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani. Se réjouissant du rapprochement des peuples, prôné par le festival, le chef Djagoua, chef du village d’Attécoubé, par ailleurs, porte-parole de sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi-Koto, Reine-Mère de la CEDEAO des peuples et des communautés d’Afrique, a indiqué que le FENA œuvre pour la cohésion au niveau des populations en Afrique de l’Ouest.
Faisant l’historique du peuple Ebrié, il a relevé que ceux-ci ont migré avec les Bron en 1701. « Nous les Ebrié d’Abidjan, nous venons de Kouagbê, c’est le village de nos ancêtres. Nos ancêtres sont là depuis 1701 par des malentendus. Les Ebrié de Bingerville sont d’Assandrê. Tous ceux qui sont là sont nos frères, voire nos parents. Les Ebrié, les Bidjan ont migré avec les Bron en 1701 et arrivés à Agnibilékrou. Ils ont pris la route jusqu’à Abidjan et les Bron sont partis vers l’Est du pays. Nous sommes très heureux de retrouver tous nos parents grâce à ce festival. Merci pour ce festival qui œuvre pour la cohésion au niveau des populations en Afrique de l’Ouest. La Reine-mère me charge de dire merci aux uns et autres pour le déplacement », a-t-il témoigné.
Le satisfecit du ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani
Représentant le Premier ministre Patrick Achi, et le ministre d’État, Téné Birahima Ouattara, le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani a traduit son satisfecit pour la bonne organisation. « Nous avons vu des danses venues de divers horizons pour célébrer avec nous, la fête. C’est cela la cohésion et la notion de paix. Notre président, Alassane Ouattara, œuvre pour qu’il y ait la paix dans tous les pays qui nous environnent. Le Premier ministre me charge de vous dire merci et surtout de continuer à aller de l’avant dans le cadre de ce que vous faites. Je suis content à travers ce geste de m’honorer via cette chaise royale que vous m’avez offerte. Je prends acte de vos doléances. J’en parlerai au Premier ministre et au ministre d’État, ministre de la Défense pour les doléances que vous avez formulées. Tous les deux m’ont chargé de dire merci pour la mobilisation et l’honneur que vous leur avez faits », a-t-il souligné. Placée sous le thème « Culture et tradition pour l’intégration des communautés des peuples de l’espace CEDEAO et d’Afrique », cette 3e édition du FENA avait à son menu, plusieurs activités dont un défilé d’aréopage de danses traditionnelles, une parade de rois, des concours culinaires et gastronomiques, des activités sportives à Gonzagueville, une journée consacrée à la santé, aux exposants et aux acteurs culturels et une soirée de distinctions tenue à Azalai Hôtel d’Abidjan-Marcory.
Philip Kla