Loin de la terre de ses ancêtres depuis très longtemps, l’artiste Tradi-moderne Yacoli Junior a décidé de faire son grand retour sur la terre musicale ivoirienne avec ‘’My heart is broken’’, en hommage à sa mère.
Ce sera un album de 7 titres dont la sortie est prévue pour bientôt, sur lequel ont travaillé Waiper Saberty et l’une des choristes de Françis Cabrel et qui devrait permettre à l’ex sociétaire des diables rouges de Gnatroa du Canon de Libreville (Gagnoa) de reprendre toute sa place sur la scène musicale avec son style particulier.
Notons qu’en 2020, il avait déjà tenté de se relancer avec un album, malheureusement, la crise sanitaire aidant, cela n’a pu se faire en Côte d’Ivoire.
A l’état civil Kpagbi Tchematché, Yacoli Junior est un véritable globe –trotter. Après son école primaire à Grand Béréby, mordu par le virus de la musique et du football, il établi ses quartiers à Cap palmas au Libéria ou il joue pendant quelques temps en 1ere division libérienne et apprend à jouer à la guitare.
Revenu au pays, il s’établi à Gagnoa et en 1981 il retrouve la terre des siens dans le canton Zikobre et commence à jouer à l’Aloukou en devenant le chanteur principal de l’orchestre « les Azigbos » de Gnatroa, son village paternel.
En 1984, il fait la rencontre de Mel Méledje, ex-gardien du stade d’Abidjan, qui l’envoie au stade junior.
Il repart à l’aventure en sillonnant plusieurs pays dont le Ghana, le Burkina, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, l’ex-Zaïre et l’Afrique du Sud.
En 1998, il revient en Côte d’Ivoire et est produit par son jeune frère Malibu Yéhiri (réalisateur). Il sort son 1er album « Lagodré » et participe à plusieurs émissions de la RTI dont tempo, vibration.
Yacoli Junior part en France en 2000et y réside depuis cette date. Depuis labas, il sort « Yinisso » qui lui permet de participer encore plusieurs émissions télé et radio.
Olivier YEO