Vous avez pris part à votre deuxième match dans cette compétition face à l’Ouganda, soldé par une victoire (3-1). Comment était votre état d’esprit lors de votre premier match face au RD Congo ?
Il faut le dire, on était stressés, puisqu’on avait perdu face au Sénégal et il fallait gagner cette rencontre. Vous savez, ici, c’est le haut niveau, ce n’est pas le championnat de Ligue 1. Il faut être concentré à 200% et c’est ce que nous avons fait. Sur le terrain, le stress est passé et nous avons joué libérés pour obtenir ce nul.
Au terme de cette deuxième journée, la CAF a fait le classement et vous étiez parmi les onze meilleurs. Quel sentiment ?
Suis heureux de faire partie des meilleurs de cette journée. C’est bien, cela va m’encourager à travailler davantage.
Face à l’Ouganda, vous avez occasionné un penalty, qu’est-ce qui s’est réellement passé ?
Il faut dire qu’il nous fallait une victoire, on menait 2-0 et il fallait toujours rester concentrés sur le sujet. Je ne peux pas vous expliquer comment cela s’est passé, mais cela arrive à tout défenseur. Il faut apprendre toujours et avec cette faute, j’ai appris et je présente mes excuses à toute la Côte d’Ivoire, aux dirigeants, encadreurs et coéquipiers.
Outre la faute qui a occasionné le penalty, vous avez délivré une passe décisive sur un extérieur à Ouotro Franck pour inscrire le second but des Éléphants…
(Rire). Un extérieur à la Modric, c’est une question d’habitude. Vous savez, Ouotro et moi, on se connaît sur le terrain depuis LYS FC. Je sais comment lui donner les balles en profondeur lorsqu’il les demande. Lorsqu’il fait ses appels de balle, je sais où lui mettre la balle et lorsque j’ai reçu la balle qu’il a demandée, je l’ai mise dans le timing idéal et il a su profiter de la passe pour marquer d’un pointu. Il peut encore faire de très belles choses. Je pense qu’il va récupérer de sa blessure et nous revenir face à l’Algérie.
Effectivement, vous allez affronter l’Algérie en quarts de finale. Quelles sont vos impressions ?
L’Algérie joue à domicile devant son public, mais elle n’est pas invincible. C’est une affaire de garçons, de nerf et de mental. Nous savons ce qui nous attend lors de cette rencontre, il faut être prêts physiquement, mais aussi mentalement. Nous sommes venus pour jouer et nous allons jouer. Quand on venait, le coach nous a dit qu’on venait pour jouer six finales, nous avons déjà joué trois, il reste trois autres.
Avec votre prestation au CHAN, les recruteurs sont-ils toujours à vos courses ?
Même en Côte d’Ivoire, ils ne nous lâchent pas, ce n’est ici qu’ils vont nous lâcher. Mais nous sommes concentrés sur notre Championnat.
Un mot à l’endroit du peuple ivoirien qui souhaite que vous revenez avec la coupe
Nous remercions les Ivoiriens qui nous soutiennent et nous portent dans leurs cœurs. Au début, ils n’étaient pas contents de nous, maintenant, c’est l’amour et c’est à nous de faire pour que cet amour dure pour toujours.
Interview réalisée par téléphone par Dou Nicaise
